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Le vent du changement

Le 7 septembre 2017, j’écrivais ici: « C’est peut-être le dernier automne sur ces terres, dans cette maison, le dernier livre écrit dans cette cabane. Peut-être… Moins qu’une volonté, c’est le parfum des adieux que je sens. La sensation avant la décision. Faire ses adieux est un art délicat. Au moment de quitter ce que l’on connaît, ce qu’on laisse derrière soi paraît plus rassurant qu’il ne l’a jamais été. »
Le 1er février 2018, j’ai déménagé. Pas dans une autre ville ni dans un autre pays. A quelques kilomètres seulement de la maison où j’ai vécu quatorze ans. Ce fut pourtant un grand déménagement. Parce qu’il a clos un chapitre, que dis-je, plusieurs volumes de vie.

Je n’écris plus dans la cabane. Je mentirais si je disais qu’elle ne me manque pas. Une mélancolie parfois. Alors, je lève les yeux depuis ma table de travail et je m’ancre dans le présent. Dans le ciel passent les oiseaux et les avions que les arbres de Judée éclaboussent de rose, le frêne balance ses branches amicalement, sur la pelouse en bas les chats bondissent. Tout va bien.
Ce déménagement donc n’était pas uniquement un changement de lieu. Le vent du changement souffle. Parfois, je suis aux manettes de la montgolfière. D’autres fois, je regarde les paysages se succéder à une vitesse stupéfiante. Ou bien, encalminée, j’attends que le souffle reprenne. Il faut être fou pour vouloir commander aux vents.

Entre un coup d’aquilon et un coup de zéphyr, je trace de nouveaux chemins de Nomade de l’Ecriture. Je coache des personnes qui écrivent ou veulent écrire. J’ai le bonheur aujourd’hui d’accompagner différentes personnes (adolescents, jeunes adultes et adultes) dans leurs processus d’écriture. Il s’agit de permettre à chacune de trouver sa voix, d’exprimer sa créativité, d’oser la vivre. Je partage ma passion, mes outils et mon expérience. C’est un chemin fabuleux, serpentant parmi les forêts, les grottes, les lacs, les horizons de chacun. Les résultats sont jubilatoires. Je vous en dis plus dans le prochain article.

Pour ceux qui m’écrivent et me demandent des nouvelles de Les Eveilleurs (merci de le faire !), sachez que là aussi les choses bougent. Je suis dans l’écriture du tome 6 et j’espère vous en dire bientôt plus sur la publication du tome 5.

Par ailleurs, La Vraie Vie de l’Ecole paraît en septembre chez Nathan. A l’automne, je compte reprendre mon bourdon de Nomade des salons.

Désormais, je donnerai des nouvelles de mes activités professionnelles sur la Page FB Pauline Alphen, réservant le compte aux messages personnels. Abonnez-vous !

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🪶Abonnez-vous à ma newsletter mensuelle Écrire comme on respire. On y parle des Éveilleurs, du processus d’écriture, des lecteurs…
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3 commentaires

Michèle 3 mai, 2018 - 6:42 pm

Synchronicité hier j’ai repris un  » Eveilleur » en main je recherchais une phrase dont le début me trottait dans la tête … rien n’est seul, rien n’est oublié, rien n’est dépourvu de sens … et je me disais vivement la suite 🙂

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Pauline Alphen 25 août, 2020 - 4:36 pm

Bonjour Michèle, avez-vous retrouvé la phrase?
La suite est en marche !

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JuliaH 3 mai, 2018 - 9:04 pm

Bons vents dans ces nouveaux lieux et pour ces nouveaux projets, chère Pauline 🙂

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