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par Elkeane Aragão
Les Éveilleurs

« Quand l’écriture est un voyage.

Quand le voyage est écriture.

Quand les frontières sont abolies.

Non pas pour faire naître le chaos.

Mais pour éveiller… »

Un reflet dans une flaque
ou La genèse d’une saga

Claris, est arrivée sous ma plume sans crier gare, en 2000, par une matinée d’automne pluvieuse et enrhumée. J’étais en retard pour aller travailler. Après avoir déposé mon fils à la crèche, je me hâtais lorsque l’autobus passa devant moi sans s’arrêter. En courant pour l’attraper à l’arrêt suivant, je croisais le reflet des immeubles dans les flaques d’eau. Il me sembla voir une tour; sur le chemin de ronde, un homme mélancolique regardait une fille traverser la cour; elle courait rejoindre son frère qui ne pouvait plus courir. J’entendis Claris penser «Elle le savait bien que les aventures n’arrivent jamais aux filles.» Debout, dans le bus bondé, j’ai noté ce que je voyais et entendais, la capuche ruisselante dessinant des rigoles sur la page du carnet.

Écrire n’est pas un acte magique. C’est un travail minutieux, un artisanat exigeant et délicat. Mais ce long processus qui comporte des phases de doutes, de découragement, de piétinement connaît aussi des envolées, des trouées de grâce, des goulées d’inspiration. Ce matin-là, à Paris, les flaques de pluie contenaient tout cela.

Pendant cinq ans j’ai pris des notes, fait des recherches, campé les personnages, rédigé des passages, réfléchit à l’intrigue. Je pressentais un univers complexe, plus ambitieux que ce que j’avais écrit jusqu’alors, qui exigeait plus de temps et d’attention que je ne pouvais lui en offrir. J’ai mis le projet en veilleuse, en me disant que je l’écrirais à 70 ans, lorsque j’aurais tout le reste de ma vie devant moi…

En 2006, la vie avait virevolté. Renonçant à attendre de devenir une hypothétique septuagénaire désœuvrée, j’ai affronté Les Éveilleurs. En mars 2007, j’envoyais le projet à Hachette qui m’a proposé un contrat. Après deux ans de travail, Salicande, le premier tome des Eveilleurs paraît en septembre 2009. Puis se succéderont Ailleurs (Hachette, 2010), L’Alliance (2012), Le Passage (2013). Les deux derniers tomes du cycle sont en cours d’écriture et je continue à explorer l’univers qui miroitait dans cette flaque d’eau. Il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive un message d’une lectrice ou d’un lecteur qui arpente avec moi Les Éveilleurs. C’est un cadeau dont je ne cesse de m’émerveiller.

Critiques
Pascal Patoz, écrivain
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« Afin de ne pas abuser le lecteur, permettons-nous une mise en garde : Salicande n’est pas le roman de fantasy que laisse supposer sa couverture, mais bien un ouvrage de science-fiction, situé en 2259, dans un cadre post-apocalyptique. Certes, l’autrice elle-même joue l’ambigüité en baptisant le phare « la tour » ou son propriétaire « le duc », d’un simple surnom. Ou encore en insérant à son histoire des animaux qui parlent, des élémentaires, une prophétie… Mais la « magie » n’est ici qu’une question de perception du réel à travers le filtre de l’ignorance : à mesure que les personnages découvriront leur monde et son histoire, tous ces éléments seront rationalisés de manière cohérente – notamment à l’aide de pouvoirs psys et d’univers parallèles. De la pure SF… et de la bonne! (…) »

Christian Grenier,écrivain
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« L’écriture de ce nouvel opus surprend par sa qualité, sa maîtrise et son efficacité littéraires : Pauline Alphen a lu et fort bien digéré Tolkien, Pullman et Bottero ; elle les cite et leur rend d’ailleurs hommage. Ce premier volet, comme en témoignent les nombreux clins d’œil littéraires de l’ouvrage, est d’ailleurs également un hommage aux livres, à la lecture, à l’écrit et à l’imaginaire. Attention : les lecteurs avides de poursuites, de violence et de combats risquent d’être déçus ! Ici, Pauline Alphen privilégie les portraits, l’ambiance et la psychologie d’une pléiade de (nombreux) personnages forts et attachants. Aussi, il faut être patient et attendre la deuxième partie de l’ouvrage pour commencer à percer les secrets d’une famille aux rapports ambigus et d’un univers à la fois riche et original. Quelle écriture, quelle maîtrise… je suis réellement impressionné. »

Stéphan de Pasquale,rédacteur en chef Culture RTL
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« Quel roman, écolo, visionnaire, philosophique, tendre, une leçon de vie sur notre présent, jamais pédante. Quelle patte, quel univers, quelle architecture. La famille du Duc est hyper attachante, les jumeaux géniaux, le mentor formidable, le bibliothécaire aveugle, sa femme, ses trois filles passionnantes. Il y a du Potter pour les inventions, il y a de « la croisée des mondes » de Pullman pour les mondes parallèles, il y a du « Dune » de Frank Herbert pour la philosophie et le paranormal, il y a du « Soleil vert » et du « Malville « de Robert Merle pour l’aspect écolo et prémonitoire mais il y a surtout le talent de l’auteur Pauline Alphen, une française dont c’est le 1er roman. C’est l’une des plus belles choses que j’ai lues récemment. »

Pierre Bottero,écrivain
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« Ainsi donc l’aventure des Eveilleurs se poursuit. J’en suis heureux. Parce que nous arpentons les mêmes rêves de mondes et de mots, parce que ma lecture m’a vraiment séduit. J’ai hâte de croiser Pauline au détour d’un salon afin de la féliciter de vive voix. »

Maxime Chattam,écrivain
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« Les Éveilleurs n’est pas vraiment un roman. C’est un voyage formidable dans un pays lointain. C’est un enchantement de poésie. Pauline Alphen tient si bien son univers qu’il m’a semblé crédible de bout en bout. Elle détient une clé pour une porte mystérieuse. Je suis ressorti des Eveilleurs émerveillé, conquis et soufflé par le réalisme de ce fantastique-là. Les Éveilleurs est un de ces voyages que vous ne voudriez pas rater, croyez-moi! »

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