27 avril, 2024 9:39 am
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par Elkeane Aragão

Vol 1 – Salicande

« Le Vrai Lecteur court tous les risques.

Celui de savoir ce que les personnages ne savent pas.

Celui de ne pas savoir ce que savent les personnages.

Celui de comprendre autre chose que ce que voulait l’auteur.

Le Vrai Lecteur s’en fiche, il voyage… »

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Carnets de Sierra, extraits, in Archives apocryphes de la Guilde des Nomades de l’Écriture

Salicande est le premier volume du cycle Les Éveilleurs. Dans une vallée reculé des Terres Brunes, grandissent Jad et Claris. Ils sont jumeaux, se comprennent sans rien dire et vivent dans un univers où évoquer le passé est interdit. A Salicande, personne ne parle des Temps d’Avant, pas plus que de leur mère, disparue mystérieusement. En rejetant toute technologie, toute mention aux Temps d’Avant, le fondateur de Salicande avait protégé le village des souvenirs d’un passé traumatisant. Mais au prix de la mémoire. Que s’est-il produit? Les dons qui émergent chez les jumeaux ont-ils un lien avec la Grande Catastrophe et l’effondrement des Temps d’Avant? Dans leur quête, les jumeaux comptent avec de précieux compagnons, Eben leur père mélancolique, Chandra, la chaleureuse nourrice et son fils, Blaise, leur fantasque précepteur et la fabuleuse famille Borges.

Lorsque Salicande débute, les jumeaux ne savent encore rien des dérives ni des merveilles des Temps D’avant, rien des Nomades de l’Écriture, du Peuple des Arbres ou des Abdiquants. Rien de la Grande Catastrophe ni des Élémentaux. Rien de leurs dons… L’histoire ne fait que commencer…

Les Éveilleurs est un voyage dans un univers qui ressemble étrangement à ce que pourrait devenir le nôtre si d’aventure, sous couvert de progrès, il accomplissait toutes les étapes menant à la disparition de sa brillante civilisation. Car alors notre monde deviendrait le monde des Temps d’Avant.

Extraits
Tout cela remonte...

« Tout cela remonte aux temps d’Avant, au début du XXIIe siècle, lorsque ces illuminés de Naturex se joignirent aux physiciens de l’Institut des sciences paraphysiques pour explorer les mondes parallèles… »

Claris se couchait...

« Claris se couchait chaque soir dans l’attente de ce moment de grâce, juste au réveil, où les lueurs joyeuses venaient la visiter et lui permettaient de faire la transition entre le jour et la nuit. Elle n’identifiait toujours pas les Élémentaux qui se coulaient délicatement dans sa conscience alanguie mais ils l’escortaient, distillant leur bienveillance et leur légèreté car tels étaient leur pouvoir et leur nature »

Les machines étaient...

« Les machines étaient censées permettre une plus grande productivité, moins de travail et de pénibilité. Tout le monde, enfin, mangerait à sa faim sur la planète. Les hommes auraient des chances égales à la naissance. Les femmes aussi. Il est vrai qu’en 2020 les Occidentaux travaillaient moins d’heures par jour que leurs ancêtres en 1900. Il est vrai qu’ils avaient les congés payés. Il est vrai qu’ils vivaient plus longtemps. Mais, pour ce qui était de la faim ou de la parité, les progrès techniques n’avaient pas apporté la solution. En 2013, une personne sur huit ne mangeait pas à sa faim. Une fillette sur sept était forcée de se marier avant ses treize ans. »

Le Nomade de l’Écriture...

« Le Nomade de l’Écriture œuvre à l’intérieur de lui-même, en un laborieux travail d’extraction, de déchiffrage. Un étincelant et joyeux travail d’expression, de révélation. Afin que ce travail prenne forme à l’extérieur de lui, devienne autre que lui et soit lancé comme une flèche, comme un vœu. Vers le Lecteur. Qui, à son tour, l’avale, l’intériorise, le transforme, le digère, le fait sien. Le Vrai Lecteur est un cannibale. »

Les légendes...

« Les légendes sont bien pratiques, n’est-ce pas? Nous pouvons y loger tout ce que nous préférons ne pas croire réel. »

L’enfance est toujours...

« L’enfance est toujours là. Pour le meilleur et pour le pire, elle est toujours là, en chacun de nous. »

Les humains dépensent...

« Les humains dépensent inutilement leur énergie à essayer de maîtriser les émotions au lieu de se laisser porter. Et ensuite, pour compenser leurs sens déficients, ils s’entortillent dans leur tête pour rien. […] Les humains sont lents et compliqués. Mais ils savent comment caresser derrière les oreilles. »

Recherches d’une Nomade de l’Écriture pour Les Eveilleurs.
Voyager et écrire…

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