Ouf, j’ai trouvé « l’alliance » le jour de sa sortie chez Gilbert Joseph à Paris et il n’en restait déjà plus qu’un.
J’en ai lu la moitié et pour l’instant il est pour moi le meilleur des 3 tomes 🙂

Oi Pauline!
Primeiro, respondendo às suas perguntas:
Você não é de São Paulo, né?
R: Não, infelizmente, sou de Santa Catarina. A maioria das coisas legais envolvendo a literatura acontecem lá!
Onde você está?
R: Acho que essa se refere à onde eu moro, certo?
No próximo artigo, falo no seu blog, prometo. Me manda o endereço de novo?
R: Ah! Obrigada, muuuito obrigada mesmo! é salicanda.tumblr.com e o twitter é @Salicanda
Eu acho que você já entrou em contato com a Lena né?
R: Eu fui no blog dela, sim, ela posta muita coisa legal sobre a sua saga! Ela até viu o meu e publicou um comentário, mas isso foi em outro blog da saga, hospedado em outro servidor. Mas acho que
ela não viu o que eu entro com frequencia…
Eu mandei um e-mail para a Diana e estou esperando a resposta, mas no twitter a Cia me respondeu dizendo que você vem, mas eles não tem uma confirmação da Bienal quanto a onde você vai ficar… Não
entendi muito bem, mas agradeci mesmo assim.
Ah, Pauline, não precisa agradecer em nada! Eu que preciso te agradecer muito por ser uma escritora tão boa e tão carinhosa com os seus leitores, admito que nunca havia visto ninguém que fizesse um
trabalho como o seu! Muito obrigada por alegrar nossa vida com o seus livros!

Bonjour,

Du coup je vous mets mon avis que j’ai rédigé pour mon blog. Là encore j’ai l’impression d’en dire tellement peu par rapport à la richesse que l’on peut sortir du livre !

Mon avis: Une fois de plus, P. Alphen nous transporte dans un magnifique voyage grâce à son écriture.
J’admire sa façon d’écrire, de jouer avec les mots, un style qui lui est propre et unique ! Lire les éveilleurs est un pur plaisir pour les yeux !
Tout est décrit dans le roman : les personnages, les lieux, absolument tout. Et nous arrivons fort bien à nous représenter les scènes. S’il y a un livre que je ne voudrais pas qu’il soit adapté en
film c’est bien celui là de peur que le réalisateur m’enlève mes propres images de la tête et m’impose qu’une seule façon de voir le roman.
Ce tome reste plein de mystères, avec quelque chose de rationnel et d’irrationnel, un peu magique avec les anges et autres faits inexpliqués.
Quelle joie de retrouver Claris, mon personnage préféré. A chaque fois que nous l’abandonnions pour suivre le récit d’un autres personnage je n’avais qu’une hâte : revenir à la narration de son
récit ! Dans ce tome, Claris a mûri mais elle a encore beaucoup de choses à apprendre. Elle va découvrir le monde et ses dangers, un monde fort différent de Salicande. C’est un peu comme le passage
de l’innocente enfance à une réalité plus mature.
Justement, nous quittons Salicande en direction du Nomadstère fort loin de là. Cela nous permet de visiter de nouvelles terres aux coutumes très différentes. Dans ce roman, l’auteure saute de
Salicande à Frontière, une ville marchande. Ces deux villes présentent un fort contraste. La première est modeste et met en valeur le partage de la production de simplement des biens nécessaires,
l’autre se veut plus luxueuse pour qui peut se le permettre avec ses hôtels de luxe, son salon de thé, sa multitude de boutiques (ce qui n’existe pas à Salicande).
Il n’y a pas une grande avancée dans l’intrigue, tout reste encore bien mystérieux et on a l’impression que peu de temps s’est écoulé au cours de ce tome. A tous ceux qui reprocheraient cela au
roman, je répondrais que les éveilleurs est un voyage long dans lequel nous apprenons aux côtés des personnages. Les enseignements qu’ils reçoivent nous servent aussi notamment sur les temps
d’avant (ou plus ou moins notre époque et notre futur proche).
A travers son roman, P. Alphen nous met un peu en garde sur les risques des évolutions technologiques mal contrôlées. Des armes ultra perfectionnées, les moyens de communication ultimes (sur
lesquels on pourrait aussi s’interroger sur la place de la vie privée), etc.
En bref, j’ai beaucoup aimé ce livre dont la saga est vraiment ma préférée. C’est un livre merveilleux à lire si on l’aborde avec une autre approche que celle d’une simple lecture car il ouvre une
porte vers la réflexion.

Très chère Pauline,

Je me sens des plus honteuses de ne pas être revenue vers vous depuis tout ce temps. Surtout après lu le dépaysant « Gabriel et Gabriel »…Mais bon me voici maintenant avec plein de choses à
raconter.

J’ai terminé hier ma lecture de « L’alliance », et ne voulant pas oublier mes impressions (il était assez tard), j’ai tout noté sur une petite feuille qui se trouvait là.

« Savoureux. Humain. Différent. Hymne à la vie. Réflexion. Déstabilisant. Mots justes. Magiques. Touchant jusqu’au plus profond de l’être. »

Tout est dit mais je préfère développer.

Il me semble que c’est la première fois dans ma vie de lectrice que je savoure une série (tome 1 et 2 compris). Je ne lis pas d’une traite comme je fais avec d’autres livres. Je prends mon temps.
Je m’imprègne de vos mots. De votre univers. Et je me sens bien.

C’est juste merveilleux comme sensation. De se laisser entraîner par l’histoire. D’ignorer le destin de chacun des personnages, car avouons-le dans beaucoup d’autres livres on connait la « trame »,
le but ultime qui terminera la série. Ici ce n’est point le cas, car si quête il y a, alors c’est une quête intérieure. Et c’est en cela que « Les Eveilleurs » est différent des autres. Unique.
Il est profondément humain. Il amène la réflexion sur soi. Il est une hymne à la Vie. A la Nature.

C’est vous qui nous éveillé à ce qui nous entoure. Et je vous remercie pour cela du plus profond de mon être.
Car vos mots me font ce quelque chose dans le coeur. Ils me transportent. Me font voyager. M’entraînent dans cet ailleurs que je n’ai jamais ressenti. Alors merci ! Merci ! Merci !

Néanmoins, la fin m’a beaucoup déstabilisée. Je dois avouer qu’il y a quelques petites choses que je n’ai pas comprises, mais je ne doute pas que la suite apportera les réponses attendues 😉

Je terminerais ce commentaire par ce passage (parmi plein d’autres qui m’ont touchée), car à ce moment là j’étais assise sur un tronc d’arbre =)

« Les livres étaient un refuge connu, ils étaient sa maison. Il importait peu qu’elle se trouvât dans un lit ou dans un tronc d’arbre, l’histoire l’accueillerait de la même façon. »

à très bientôt !

Charlotte.