Bonjour,
Pas de givre ce matin, mais le vent souffle qui en rafales glacées…
Ça tombe bien, le vent est dans Les Eveilleurs aussi, ce qui n’arrange pas les affaires de Blaise, bloqué à deux pas du le Col du Marché…
Il est bien embêté, le Mandarin, il doit se rendre à Vieil Ambre voir Maya mais il n’est pas sûr qu’elle s’y trouvera encore. Comment le pourrait-il? Pas de téléphone, de texto, aucun moyen de communication à distance. Ce jour-là, en crapahutant sur le dos rêche du sizyf, il se dit que tout cela était quand même bien pratique !
Hier, ma voiture m’a lâchée en produisant force gargouillis et fumée, dans une imitation ridicule de dragon. Finie, plus de bagnole.
Ensuite, l’écran que je convoite depuis des mois —enfin un grand écran pour travailler!— ne fonctionne pas ! Et le téléphone du grand magasin qui l’a vendu bien sûr ne répond pas. Comme j’habite un village sans transport en commun, tel le Mandarin, je me retrouve enfermée chez moi sans pouvoir communiquer. L’écriture est parfois prémonitoire…
Ce qui m’amène à réfléchir encore à notre incroyable dépendance des machines. Chaque fois que je fais marcher une voiture, un téléphone, un ordinateur, un aspirateur, une chaine stéréo, une télé, je pense à cette dépendance. Et chaque fois qu’une de ces machines tombe en panne, contrariant ma journée, au point de me rendre insupportable —si, si, mes enfants me l’ont dit—, je mesure l’impact que ces appareils ont sur notre vie.
Un critique m’a demandé si j’étais « contre la science »… Pour moi, cela n’a pas de sens. Ni contre la science ni contre la technologie. J’écris avec un ordinateur, je suis accro aux mails et peut-être en passe de devenir accro au blog ! Seulement, je veux réfléchir à ce que cela propose, à ce que cela impose… Je ne veux pas devenir insupportable parce que ma voiture se prend pour un dragon !
Une des propositions de Les Eveilleurs est celle-ci: que se passerait-il si nous ne disposions plus de la technologie et la science qui sont partie inhérente de notre vie? Comment ce serait sans voiture (argh), sans téléphone, sans internet. De tout ce que nous possédons, de tout ce qui nous semble indispensable, de quoi avons-nous vraiment besoin? Tout ce qui nous permet d’aller plus vite, de vivre plus vite, est-ce toujours au service d’une meilleure qualité de vie?
Et le temps? Le temps que nous avons fragmenté, torturé, tordu dans tous les sens pour y faire tenir chaque fois plus de… quoi? D’accord, je parlerai du temps une autre fois…
A 14 ans, j’ai découvert un auteur fabuleux René Barjavel. Je ne sais pas pourquoi on ne parle plus de Barjavel. Peut-être parce qu’on n’a pas encore redécouvert le « merveilleux ».
D’accord, je parlerai une autre fois de mon allergie aux cases: fantasy, fantastique, SF…—.
Tous les livres de Barjavel ont définitivement marqué mon imagination. Je repense souvent à l’un d’eux, « Ravage », en écrivant Les Eveilleurs.. L’auteur parle exactement de ça: la fin d’un monde due à une monstrueuse panne d’électricité. Je n’ai pas relu le livre depuis mais j’ai le souvenir que, sur ce coup là, Barjavel était bien plus pessimiste que moi !
Parce que la roue tourne, nous sommes capables d’émerveillement et de conscience. Nous pouvons prendre du recul, EVEILLER nos consciences et notre sensibilité à ce qui nous entoure. Il y a un tas de façons de le faire. Chacun peut trouver la sienne. La mienne est d’écrire et ce blog est pour la partager avec vous.
P.A.
18 commentaires
Bonjour Pauline;
Eh bien même à Toulouse le froid s’installe hum…Ce n’est pas bon signe tout cela.
Il y a quelques instants j’ai raccroché d’avec Maud et tu as peut-être que les oreilles qui sifflent non?Je ne sais plus c’est laquelle pour les bonnes choses,la gauche non?
Bref j’ai comparé les éveilleurs à une revolution littéraire jeunesse comme peut l’être AVATAR dans le cinéma (l’as-tu vu? aimée ou pas?) c’est vrai ton roman parle des technologies perdues ou
disparues du retour à un monde « propre » je dirais. POur répondre à ta question comment ferions-nous? j’ai bien peur que nous serions perdu à notre tour,ces technologies se sont tellement imprégnées
dans nos vies dur d’en faire le deuil.
J’ai lu deux romans de René Barjavel « Ravage » et « la nuit des temps » des romans (de SF )vraiment magnifiques et tellement vrais, »Ravage » je l’ai lu il y a quelques temps maintenant et j’avoue que
je n’avais pas bien cerné le message,maintenant c’est chose faîtes.Barjavel était un visionnaire à son époque, en quelque sorte son imagination avait prédit un reflet de notre société,trés
intéréssant dommage que ce genre de romans ne soit plus vraiment au programme des études scolaires.
J’ai hâte de savoir où le vent mnera Borge vers Maya où autre part dans une contrée plus lointaine l’éloignant de son objectif (c’est bien vague tout cela mais tout sera mis en place prochainement
je suppose^^). Les jumeaux se retrouveront-ils malgré leur éloignement?
Aller je te laisse à ton écriture.
A bientôt
Noémie
Bonjour Noémie,
Ah, c’était ça ces siffements?
Merci pour ce que tu dis des Eveilleurs. Je ne sais pas si c’est une révolution littéraire (mais ça m’intéresserait de savoir pourquoi tu le penses) mais je sais que la présence des lecteurs sur ce
blog est un formidable cadeau !
J’ai vu Avatar et j’ai adoré ! La sensation de voir quelque chose qu’on n’a jamais vue est bouleversante. Et c’est BEAU ! ! Oui, certainement une révolution.
Qiuant aux technologies, regarde le commentaire de Ben c’est intéressant.
Nous n’avons pas besoin de nous passer des technologies qui nous facilitent la vie pour rendre le monde plus « propre » comme tu dis. Nous pouvons juste nous poser la question de temps en temps, dans
notre vie quotidienne: « est-ce vraiment nécessaire? » De changer de portable, de voiture, d’ordi… Il y a tellement de petits gestes que nous pouvons faire. Et de grands gestes aussi, comme voter
!
Je suis vraiment contente que tu connaisses Barjavel ! Ces deux romans sont magnifiques… J’ai un très beau souvenir de « La nuit des temps » —je crois que je vais le relire… « Le grand secret » est
génial aussi.
Tiens, je vais réfléchir si on pourrait partager des lectures sur le blog. Lire le même livre et en parler, par exemple…
Oui, Blaise ira voir Maya. Les jumeaux, je préfère ne pas trop en dire… Qu’en penses-tu? Se retrouveront-ils ?
A bientôt, Noémie !
P.A.
Pardon il s’agissait de Blaise
Pas de problème ! Ils sont amis…
Bonjours Pauline,
Contrairement à vous, A Paris il fait plutôt chaud…enfin, faut pas exagérer non plus mais le temps s’adoucit.
Pour réagir à cet article. Ton roman, les éveilleurs, m’a fait rêver d’un monde ou j’aimerais vivre. Je ne pense pas que si l’on devait vivre sans la technologie d’aujourd’hui serait impossible. On
vivrait comme même. Les éveilleurs m’ont redonné l’espoir d’un monde enfoui au plus profond de moi.
Les nouvelles technologies ont changé nos vies, mais aussi la définition que l’on donne au mot « vie » à mon sens. J’ai l’impression que nous ne regardons plus autour de nous…les beautés de ce
monde qui s’efface derrière l’écran de notre ordinateur.
Tu poses la question de savoir si on a vraiment besoin de tout ça ? J’estime que non. Nous serions plus heureux sans, on redécouvrirait pleins de choses. Certes, la technologie nous a permis de
découvrir un nouveau monde, mais celui-ci n’est que virtuel. Et la réalité nous échappe.
Un jour un inconnu dans la rue, m’a dit : « Tant que nous sommes heureux à l’intérieur, tout le reste est superflus, un plus ». Je pense qu’il a raison. Or, nous demandons toujours plus, sans cesse
à courir derrière les nouveaux portables, les ordinateurs dernières générations, les voitures…cela veut peut-être dire que nous ne sommes pas heureux ?
Voila pour mon point de vue et pourtant je suis en ce moment même de taper sur les touches de mon ordinateur.
Comme tu l’as dit, l’écriture te permet d’EVEILLER ta conscience et ta sensibilité à ce qui t’entoure. Il en de même pour moi =) et je pense que l’écrivain doit permettre aux gens de redécouvrir ce
qu’il ne peut plus voir, de l’emmener dans des contrées lointaines ou tout est possible. Même vivre sans technologie ^^.
Les Eveilleurs est le livre parfait pour cela =) et je suis que le Mandarin trouvera une solution pour rejoindre Maya =).
Bonsoir Ben,
Tant mieux si vous avez plus de chance que nous —pour une fois— avec le temps à Paris !
Cela m’étonne et me ravit que tu dises que tu aurais aimé vivre dans l’univers des Eveilleurs.
Cela m’étonne parce que je pensais qu’un adolescent (tu as 16 ans si je me souviens bien?) aurait du mal justement à envoir envie d’évoluer sans tout ce qui fait notre monde aujourd’hui. C’est
formidable de se tromper !
Et cela me ravit parce que contrairement à ce que disent certains, tu as compris que Salicande n’est pas un monde triste ou pessimiste, mais bien un monde d’espoir.
Merci pour ce que tu dis: « Les éveilleurs m’ont redonné l’espoir d’un monde enfoui au plus profond de moi. » Parce que c’est exactement ce que je voulais transmettre ! Ce monde, le monde rêvé, est
en chacun de nous. Vous êtes l’espoir d’un avenir moins noir que celui des Temps d’Avant. C’est à vous que nous léguons cette planète bousillée —et nous devrions tous en ressentir une grande
honte—. Vous pouvez inverser la vapeur, faire bouger les choses.
Si nous devions nous priver de la technologie, nous vivrions certainement. Nous sommes bien peu nombreux sur la planète à avoir un accès libre à tout ça ! Mais nous n’avons peut-être pas besoin
d’en arriver là. Si nous régulons, si nous réfléchissons comme tu le fais au sens de la vie, si nous nous servons de la science et de la technologie pour apporter du sens, justement, lau lieu d’en
devenir esclaves.
Un petit recul, un tout petit changement d’angle, de point de vue peut suffire à nous faire redécouvrir plein de choses. Le virtuel peut être au profit de tout ça. Je parlais de « Avatar » avec
Noémie. Magie du virtuel au service de la beauté et du sens.
Un livre, une pièce de théâtre, une expo, une chanson, peuvent nous couper de la réalité mais ils ne nous éloigne pas de la vie, ils nous en rapprochent quand ils touchent ce point essentiel « à
l’intérieur de nous » comme disait ton inconnu.
Que Les Eveilleurs provoque cette conversation entre nous signifie que le pari est déjà gagné pour moi ! J’ai hâte de savoir ce que tu vas penser du second volume… Parce que là, pour des contrées
iointaines…
Alors, je retourne vite à mon texte !
Et, oui, le Mandarin a plus d’un tour dans les poches de ses robes !
Merci pour cet échangei, Ben, et à bientôt j’espère
P.A.
[BEN] »Les nouvelles technologies ont changé nos vies, mais aussi la définition que l’on donne au mot « vie » à mon sens. J’ai l’impression que nous ne regardons plus autour de nous…les beautés de
ce monde qui s’efface derrière l’écran de notre ordinateur.
Tu poses la question de savoir si on a vraiment besoin de tout ça ? J’estime que non. Nous serions plus heureux sans, on redécouvrirait pleins de choses. Certes, la technologie nous a permis de
découvrir un nouveau monde, mais celui-ci n’est que virtuel. Et la réalité nous échappe.
Un jour un inconnu dans la rue, m’a dit : « Tant que nous sommes heureux à l’intérieur, tout le reste est superflus, un plus ». Je pense qu’il a raison. Or, nous demandons toujours plus, sans cesse
à courir derrière les nouveaux portables, les ordinateurs dernières générations, les voitures…cela veut peut-être dire que nous ne sommes pas heureux ?
Voila pour mon point de vue et pourtant je suis en ce moment même de taper sur les touches de mon ordinateur. »
Pour qqln de 16 ans tu as des reflexiosn trés élaborées!je suis bouche bée! Et je suis d’accord avec toi.
Pauline je disais que les eveilleurs est un peu une révolution ds la littérature comme AVATAR car pour moi j’avoue c’est le premier livre qui m’a emportée ds un monde imaginaire mais pas tant que
çà puisqu’il s’git en fait de notre monde à nous mais dans le futur,une manière de voir notre futur autrement.
Bref je vais me répêter encore et encore mais il m’a éveillée.
En ce moment on prend d eplus en plus conscience d enotre environnement et j’en suis vraiment heureuse.
Sinon pour parler d’autre chose ici à Dijon c’est le pôle nord!!J’ai hâte d’être en vacances et oui je n’y suis pas encore mais bientôt ce WE^^
Biz et à bientôt
Noémie
Je suis d’accord avec toi, Noémie, moi aussi Ben m’a impressionnée !
Dis-moi, quand tu dis que Les Eveilleurs t’emportent dans un monde imaginaire… Que font les autres livres? Que lis-tu?
Sur ton site, tu as une citation de Charles Morgan? L’as-tu lu? C’est un de mes écrivains préférés. Personne ne le connait en France. A conseiller à tous ceux qui aiment les histoires d’amour, les
vraies, les désespérées et la belle écriture.
Pour parler du temps… tout est blanc ! On va dire que c’est beau et ne pas parler du froid…
Bonnes vacances à toi !
biz
P.A.
J’ai trop hâte de lire le tome 2!!!!!A chaque fois que je vais sur le blog sa me donne de plus en plus hâte de le lire ce fameux livre que tous attende avec impatience je sais même pu quoi lire ses
grave moi qui passe mes journée a lire!!!Maintenant je passe a peut -près 2fois par jours sur le blog(j’aimerais telement le voir sortir (ici en Alberta) cette hiver :(mais bon je pense que tu a
beaucoup de travail de plus dêtre mère:)En tout cas ta fille doit être fiere d’ avoir une mère comme toi:)
p.s Comment tu fais pour faire des bohnomne sourire?
Karina
Non non, Karina, il y a un tas de livres merveilleux à lire ! Tu n’as certainement pas besoin de moi pour les trouver mais si ça peut aider jette un œil sur la page du blog qui s’appelle « La
bibliothèque de Salicande ».
Et qui sait, j’irais peut-être au Canada, un jour !
biz
P.
Je sais qu’il y a des tas et des tas de livres merveilleux a lire même des milier!!!!!!!!!S a serais super cool que vous venier au Canada surtout en Alberta mais si vous venez avertiser moi 5x car
je veux être sûre de ne PAS vous MANQUER !!!!Merci pouur l’info sur la blibliotheque. byebye
biz Karina
Je t’avertirai, promis.
En attendant, surtout, remets-toi à lire !
à bientôt
P.A.
coucou Pauline!
Je suis de retour chez moi en normandie cela fait un bien fou! et en plus il fait chaud tu y crois? ;)Il faut dire que je passe de l’est à l’ouest…bref.
Désolée de ne pas t’avoir répondu plus tôt concernant mes lectures.
En ce moment je lis des épreuves que Hachette m’a envoyé (frisson et le baiser de l’ange) sinon je doit t’avouer que je n’ai pas un style de prédilection je papillone au fil des rayons du libraires
en éspérant tomber sur le livre! En fait je fait à l’instinct certes je regarde d’abord les rayons nouveautés puis ensuite les auteurs que j’aime bien et enfin je flâne dans les rayons et je lit
les titres souvent la tête à 90° d’ailleurs ^^ et si le titreme fait tilt je regarde la couverture et le lit la quatrième.C’est à partir d là que tout commence…Pour certains livres j’étais
tellement emballée par le peu que j’avais lu que je le sert contre mon coeur et que je re,tre chez rapidos pour pouvoir commencer à le lire! comme avec à la croisée des monde le livre qui à
boulversé ma passion de la lecture ou plutôt qui à tout enclenché!
Sinon pour Charles Morgan ,je cherchais des citations lecture et je suis tombée sur la sienne qui reflète exactement ce que je ressent! Du coup je pense que je vais le lire en plus si tu me le
conseille!Par contre comme tu dit on trouve peu de ces livres en France!
Oops on appelle pour dîner, je te souhaite une agréable soirée;
Biz
Noémie
Salut Noémie !
Contente d’avoir de tes nouvelles!
Ici, il ne fait pas chaud mais il ne neige plus. Un peu berk, quoi…
Je trouve ça plutôt bien de ne pas se cantonner à un style et de tout essayer.
« A la croisée des mondes » est un livre magnifique, à mon sens plus complexe que Harry Potter, plus noir aussi. Tiens, je crois que je vais le relire.
Charles Morgan est un grand monsieur de la littérature angalise. « Sparkenbroke » (même titre en français) est une des plus belles histoires d’amour et d’écriture que je connaisse.
Il est indisponible en poche, je crois. Sinon d’occas, tu le trouves.
J’aimerais bien savoir ce que tu en penses, si tu le lis.
à bientôt !
P.A.
Il est sur que votre livre nous amène à nous poser toutes ces questions qui finallement reste sans réponses (en tout cas dans mon cas), on ne s’imagine meme plus la vie sans la télévision , la
voiture, internet etc, les gens ne vivent plus sans!
Mais c’est aussi pour ça je pense que j’ai beaucoup aimer votre livre, je me suis souvent imaginé que la socièté finirait par faire progresser la technologie beaucoup trop loin et qu’après ça on
finirait par regresser et retourner dans une sorte de moyen age du futur! ^^
C’est vrai, nous ne vivons plus sans. Moi non plus!
Mais, une fois par an, je vais passer une semaine ou deux dans une grange dans les Pyrénées. Il n’y a pas d’électricité, les portables ne passent pas, on se lave
dans le ruisseau —enfin, les courageux dont je ne fais pas partie!—, on est couchés à 22h et on lit à la lueur des frontales!
Pour arriver à la grange, il faut monter, monter, marcher, marcher, et porter tout ce dont a besoin sur le dos, alors on emmène que l’essentiel. La grange est très
peu aménagée, des tables, des bancs en bois dégrossi, une cheminée. Pas de chambres, juste un dortoir avec des matelas et des couvertures. Rien de ce qui fait le confort auquel nous sommes
habitués, aucun superflu.
Comme c’est les vacances, rien à faire de la journée sinon se balader, ramasser du bois, cuisiner, lire, faire des parties interminables de UNO et admirer le
somptueux paysage.
La première fois que j’y suis allée, j’avais presque l’impression d’être sur une autre planète. Pourtant, je n’étais qu’à 300m de dénivelé de la civilisation. J’ai
été frappée de voir qu’il suffisait de ne plus avoir d’électricité ni aucune machine à portée de main pour que tout change, pour que le temps passe différemment. Pas grand chose, vraiment, et
tout est différent.
J’avais envie de parler de ça : peut-être pouvons-nous juste nous arrêter, stopper les machines un moment, et observer ce qui se passe en nous et entre nous.
La question étant: que faisons-nous vraiment de notre temps? Et: que voulons-nous en faire?
J’espère que tu as tort et que nous saurons ne pas pousser la technologie à outrance et que nous ne régresserons pas. Bon, on pourrait aussi d’interroger sur ce que
« régresser » veut dire ! :-))
A bientôt, Nina !
P.A.
hum… serait ce par hasard ces petites vacances qui vous auraient inspirez pour écrire le passage où les jumeaux vont passer quelques jour dans une grange ? (surement ça y ressemble en tout cas)