21 novembre, 2024 6:21 am
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Vol. 4 – Le Passage

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« Chaque rêveur est une lumière habillant la nuit. »

Salicande est en effervescence. L’équinoxe approche et, avec elle, la fête du Temps Vert, qui célèbre les retrouvailles avec la vie, la lumière et la fécondité. Et, au contact du Peuple des Arbres, c’est tout Salicande qui s’éveille, frissonne, s’ouvre à de nouvelles sensibilités. Des ennemis jurés règlent leurs comptes. Des deuils s’égrènent, des amours s’ébauchent. Des échanges se tissent, des dons éclosent. Des départs, des retours. Un enfant magique. C’est le temps du Passage.

Extraits
Nous ne voyons que...

« Nous ne voyons que ce que nous pouvons voir. Nous voyons quand nous pouvons voir. N’avez-vous pas, parfois, en regardant vos enfants dans leurs lits ou les tomates dans le potager, l’impression qu’ils ont grandi dans la nuit, soudainement ? Que la veille leurs pieds n’étaient pas si grands, que les fruits étaient encore verts ? Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses. Ne rien changer à ce que nous connaissons nous rassure alors même que notre corps, nos cellules, nos racines et nos cœurs se modifient constamment. Je vous invite à voir avec les yeux de l’esprit. »

Comme l’enfant, le...

« Comme l’enfant, le comédien, le musicien, l’écrivain joue. il joue à entrer et à sortir de mondes multiples, il joue avec les mots, il joue à être d’autres personnages, à vivre d’autres vies, il joue avec ses émotions, ses tripes, ses peurs, il joue avec le temps et contre lui, il joue serré, il joue gros, il joue avec le feu, il joue un tour, il en joue deux, il joue sur tous les tableaux, il joue les amants, les durs, les incompris, les victimes, les héros, et ce n’est jamais joué d’avance. »

Chroniques des Temps d’Avant par Bahir Borges

« Le troisième millénaire sera vert” était le slogan des hommes politiques éclairés du XXIe siècle. Ce siècle charnière avait tous les éléments en main pour anticiper la Grande Catastrophe et inverser la tendance. Mais les hommes n’en finissaient pas d’établir des diagnostics sans jamais passer à l’action. (…). Incapables de comprendre qu’ils faisaient tous partie d’une même chaîne vitale, elle-même liée indissociablement à la nature, à la faune, à la flore. Année après année, ils scièrent la branche sur laquelle ils étaient assis. »

Arcs et épées...

« Arcs et épées ne seront d’aucun secours dans ces circonstances. »

Recherches d’une Nomade de l’Écriture pour Les Eveilleurs.
Voyager et écrire…

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