27 avril, 2024 5:25 am
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par Elkeane Aragão
Bio

Je suis née à Rio de Janeiro, au Brésil, d’un père français et d’une mère brésilienne. Une double appartenance qui m’a construite et m’a offert quantité de mondes à explorer : deux langues, deux musiques, deux façons d’aimer, de dire, d’exister. Une vie en double, en quelque sorte, avec des parents qui balançaient entre les deux : 4 ans là-bas, 10 ans ici, et puis la même histoire dans l’autre sens : 10 ans là-bas, 15 ans ici…

Je commence à écrire compulsivement en CM1-CM2, en France, lorsqu’un maître inspiré nous a proposé d’écrire des « textes libres ». Libres ?! Le mot était irrésistible. Je n’ai cessé depuis de libérer les mots, les personnages, les images, les idées qui me taraudent le ventre et me titillent le bout des doigts en permanence. Depuis ces premiers textes, à 10 ans, la sensation de liberté, de plénitude, ne s’est jamais démentie lorsque j’écris.

J’ai 13 ans lorsque nous repartons au Brésil. Je vais alors prendre possession de mon autre langue et découvrir le frisson du passage avec la traduction.  Je ne sais pas quelle est ma « langue maternelle » si on entend par là « langue d’origine », langue-source. Elles sont toutes les deux sources et cibles à la fois et en même temps. En passant d’une langue à l’autre, en cherchant à les faire coïncider, en les explorant, alors qu’elles discutent et se réconcilier, dans cette alchimie où l’une devient l’autre mais reste elle-même, j’ai compris que je n’avais pas à choisir entre une langue et l’autre. Tous mes métiers (écrivain, traductrice, coach) parlent de lecture et d’écriture. Et je continue à balancer avec bonheur entre les deux hémisphères.

Pourquoi un blog

J’ai commencé un blog en 2010, un soir à 1h du matin. Il y avait urgence. J’étais dans l’écriture du tome 2 des Éveilleurs et les lecteurs s‘impatientaient. A commencé alors un échange auquel je ne m’attendais pas, la plus belle surprise de ma vie d’écrivain.

Ces dix dernières années, j’ai écrit dans le blog 104 articles, nous avons dialogué en plus de 3000 commentaires. Nous avons échangé autour des livres en cours d’écriture, de vos lectures, du métier d’écrivain, de la vie en général. Nous nous sommes rencontrés en chair et en sourires dans les salons, les écoles. Puis, les réseaux sociaux ont surgi et nous avons facebooké, instagramé.

En parcourant ce site « L’univers d’un écrivain », vous trouverez mes différentes activités professionnelles — écrivain, ateliers, traductrice, coach—. Vous y retrouverez aussi le blog qui, pour moi, est l’espace d’un lien privilégié, où je peux m’installer pour vous écrire et vous lire, où vous pouvez vous blottir pour me lire et m’écrire. Sans hâte, sans aucune autre finalité que celle-là : être en contact. Un lieu pour nous.

J’ai 13 ans lorsque nous repartons au Brésil. Je vais alors prendre possession de mon autre langue et découvrir le frisson du passage avec la traduction.  Je ne sais pas quelle est ma « langue maternelle » si on entend par là « langue d’origine », langue-source. Elles sont toutes les deux sources et cibles à la fois et en même temps. En passant d’une langue à l’autre, en cherchant à les faire coïncider, en les explorant, alors qu’elles discutent et se réconcilier, dans cette alchimie où l’une devient l’autre mais reste elle-même, j’ai compris que je n’avais pas à choisir entre une langue et l’autre. Tous mes métiers (écrivain, traductrice, coach) parlent de lecture et d’écriture. Et je continue à balancer avec bonheur entre les deux hémisphères.