Retour de Montreuil

BONJOUR TOUT LE MONDE ! De retour du Salon de Montreuil depuis hier, je n’ai pas encore eu le temps de commencer à répondre à vos messages. Mais je voulais absolument vous faire un coucou pour vous dire que tout s’est super bien passé, grâce à VOUS !   J’ai eu la formidable surprise en arrivant sur le stand de Hachette, samedi, pour la première journée de signature, de voir une trentaine de personnes qui m’attendaient. VOUS ! Heu, en fait, je n’ai pas compris tout de suite que c’était moi qu’on attendait. J’ai à peine eu le temps de réaliser que je plongeait sous la vague des signatures pour en émerger deux heures après, en apnée et absolument HEUREUSE. Je ne peux pas citer tous les noms mais je veux vous dire combien c’est précieux de pouvoir mettre des visages sur vos prénoms. De vous voir sourire et de vous parler. Les Salons ne sont pas toujours des lieux privilégiés pour discuter vraiment. On ne peut pas prendre beaucoup de temps avec chacun. Mais ils permettent les rencontres, et même fugitives, elles sont de véritables cadeaux. Alors merci merci, merci Lena,  Noémie,  Solenne,  Sofia,  Elodie,  Marine,  Alexis,  Magali, et Ipiu et Héol et et tous les autres ! Je vais dès demain commencer à répondre à vos commentaires, promis juré… Craché ! Je vous embrasse et vous souhaite une belle soirée enneigée au Nord et douce au Sud… P.A.  

Pause pour Montreuil…

Bonjour tout le monde, Je vais m’éclipser du blog une dizaine de jours pour cause de salon de Montreuil. C’est en quelque sorte le lancement de « Ailleurs », le premier salon où je le signerai. J’y vais confiante grâce à vous. Par chance, Olivia vient de me faire le magnifique cadeau de mon premier retour de lectrice ! J’en suis encore tourneboulée… Pardon à ceux à qui je n’ai pas encore répondu, ces derniers jours ont été un peu chargés. Mais je le ferai sans faute dès mon retour. Vous savez que je tarde parfois mais ne manque jamais de vous répondre, n’est-ce pas? J’espère que vous ne trouverez pas que j’exagère mais… puis-je vous demander de m’écrire quand même si vous le désirez? Je ne pourrais pas répondre de suite car je n’emmène pas Merlin  (c’est le nom de mon ordi, ils s’appellent tous Merlin. Celui-là doit être Merlin VII ou VIII…). Mais je reçois vos messages sur le téléphone et chaque « plim » est un vrai bonheur… Je vous embrasse tous et vous dis à très bientôt ! Prenez-soin de vous surtout !!! Pauline Alphen

La porte ouverte à toutes les fenêtres…

  Ouf, ça y est, il est sorti ! Il est au monde, dans le monde, il va vivre sa vie, tout seul, comme un grand.   Alea jacta est, les dés sont jetés, qui vivra verra et patati et patata. Bref, comme dirait un copain de mon fils : «C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres ! »   Oui, j’espère bien que « Ailleurs » sera la porte ouverte à toutes les fenêtres !   Je voulais vous dire : surtout, prenez votre temps pour le lire, le temps qu’il vous faut, qui vous va, qui vous appartient.   Moi, ça va, je flotte, je glisse, je suis entre, j’attends. Je n’ai plus de hâte, j’ai dormi, je me suis calée sur le souffle de ma fille, le souffle confiant de l’enfant qui rêve et j’ai dormi.   Les personnages me laissent tranquille, dans le frisson de vous retrouver. Ça me va.   Alors, vraiment, prenez votre temps de Vrais Lecteurs, votre plaisir, errez parmi les pages, confirmez les rendez-vous avec les personnages, voyagez, volez…   Moi, je ne bouge pas. Je suis là.   Je pense à d’autres textes, ils commencent à frémir doucement, de petites bulles qui montent lentement du fond. Une période de pause, de réflexion, un Temps Blanc de recueillement, où tout a l’air immobile mais ce n’est pas vrai. Rien n’est immobile, même pas les montagnes.   J’ai mis une alerte sur mon téléphone qui me prévient quand vous m’écrivez, avec une pensée pour Blaise, à qui cet outil magique des Temps d’Avant rendrait bien service. Chaque message est comme une pierre de Petit Poucet que vous semez pour que je retrouve mon chemin. Et c’est bien.   A très bientôt P.A.  

Demain… Ailleurs !!

BONJOUR TOUT LE MONDE !!!!   Zen… J’suis pas zen… Lalala… Je ne tiens pas en place ! Je me sens bizarre, je flotte, je vague, j’erre, je glisse…   Je vais à des rendez-vous sans l’adresse. Je rêve sans dormir. Je voyage sans lire. Je me trompe dans mes comptes. Je crame les tee-shirts en oubliant le fer dessus… Je mets du sel dans mon chococaf… Bref, il est temps que « Ailleurs » sorte !   Ainsi, vous le lirez… Vous flotterez… Vous divaguerez… Vous errerez…… Vous glisserez…   Et, je l’espère, vous me RACONTEREZ !!!! Parce que, pendant ce temps, moi, j’attendrai…   P.S. Je veux vous dire, vraiment vraiment, que quelles que soient vos réactions —vous avez le droit de ne pas aimer, d’aimer moins, vous êtes les Vrais Lecteurs, vous avez tous les droits—, écrire ce livre pour VOUS a été un plaisir intense et frissonnant. Et vous dire encore encore : merci de m’avoir accompagnée…

J – 15

Bonjour tout le monde ! Comment allez-vous à J-15 de la sortie de « Ailleurs »? De mon côté, tout va bien. Maintenant que la balle est dans votre camp — ou le sera très bientôt— j’ai lâché prise et je vis l’attente de la parution plutôt sereinement. Même si, quand même, j’ai vraiment hâte d’avoir vos retours et… hmm… et un peu peur aussi. Avant tout, j’ai dormi, dormi, dormi… Moi, qui n’ai aucune sympathie pour la Belle au Bois Dormant qui, à mon sens, est le stéréotype de la PP (Princesse Passive), je me suis demandé si, elle aussi, n’avait pas écrit / vécu un « Ailleurs » pour avoir tellement besoin de dormir ! Ensuite, j’ai participé à deux beaux salons; Scientilivres à Labège, près de Toulouse, et la Foire aux Livres de Brive la Gaillarde. Des signatures, de belles rencontres avec les collègues et les lecteurs, dans un flamboyant environnement de Temps Rouge. C’est toujours un exercice curieux de se retrouver derrière une table avec des piles de bouquins et attendre que les « clients » arrivent. Et le visiteur, le passant, le lecteur en puissance,  n’est pas toujours à l’aise non plus. Il ne regarde pas l’écrivain, il ne veut pas accrocher son regard de peur de ne savoir quoi faire s’il décidait de ne pas acheter son livre. Les premières fois, cela peut être vraiment étrange. Et puis, il suffit d’un lecteur, un Vrai Lecteur, une Vraie Lectrice, que l’on sent frémir, désirer, avec qui l’on échange pour que l’exercice prenne tout son sens. J’aime sincèrement ces moments. Même si les salons sont souvent bruyants, houleux de monde, même s’il y fait trop chaud ou trop froid. Je les aime pour ces frémissements, ces désirs et ces échanges. Pour les regards timides, pour les sourires cachés, pour les yeux qui brillent. Et je souhaite, très sincèrement, que vous frémissiez, souriez et brilliez en lisant « Ailleurs » dont vous pouvez avoir un aperçu ici: http://www.lecture-academy.com/les-eveilleurs-tome-2-ailleurs A très bientôt et portez-vous bien ! P.A.

VACANCES !!!!

Vraies Lectrices et Vrais Lecteurs, BONJOUR !!!! Alors… Alors… Je suis en vacances depuis… 24 heures ! Ça y est. Totalement ça y est ! Texte, lexique, épreuves, corrections, couv, tout est prêt ! « Ailleurs » est sous presse. L’équipe de Hachette a fait un super bon boulot, dans une belle synergie, et je crois que ce sera un bel objet. Maintenant, il ne me reste qu’à attendre vos lectures et vos réactions, en position d’Unir et en respirant len-te-ment, les mains attachées dans le dos pour ne pas me ronger les ongles des pieds ! A partir de maintenant, c’est votre aventure. L’écrivain lance le livre vers le lecteur comme une flèche, comme un vœu, pour qu’il l’attrape, l’avale, le transforme et le fasse sien, le Vrai Lecteur est un cannibale ! Hmm… me demande si ce n’est pas Sierra qui dit ça. Je vous souhaite de bonnes vacances si vous en prenez, et sinon juste de profiter de la vie et du temps qui s’écoule, jour après jour… A bientôt ! ! P.A. P.S. Dans la rubrique « Tour des Livres », à la page « Rencontre 2010 » vous avez les dates et lieux des prochains salons où je serai. Si vous passez, faites-vous connaître surtout.

24 novembre…

Salut tout le monde,   Bon, je préfère vous le dire tout de suite, la parution de « Ailleurs » n’est plus prévue pour le 17 mais pour le 24 novembre (3 jours avant mon anniversaire !). J’entends d’ici vos protestations mais je ne peux franchement pas critiquer l’éditeur qui a vraiment resserré les délais de fabrication au maximum… Et ni eux ni moi ne pouvions aller encore plus vite. Bon, allez, une petite semaine de plus, dites-moi ce n’est pas la mer à boire ! Pour rattraper le coup, je vous livre le deuxième extrait des Carnets de Sierra. Et je me remets à la correction des épreuves… J’ai tellement hâte que vous lisiez « Ailleurs » !   Prenez soin de vous en cette fin de Temps Rouge !       Les Nomades de l’Ecriture ont oublié qu’ils ne peuvent survivre qu’en groupe. Ils sont devenus des ascètes de l’écriture, des ermites coupés de leurs semblables. Isolés dans leur érudition, ils pensent écouter les livres mais ils n’entendent que le gargouillis de leurs vaines pensées.   Les Nomades attendent le Vrai Lecteur comme on attend le Messie. Ils le vénèrent, l’idéalisent, l’encensent. Il sera celui qui leur dira ce qu’ils attendent. Celui qui leur dira qu’ils ont raison.   Mais si, tel le Messie, il frappait à leur porte, porteur de bonnes nouvelles – c’est à dire d’une nouvelle différente, d’une nouvelle liberté — ils ne le reconnaîtraient pas. On ne le reconnaît jamais.   Carnets de Sierra, extraits In Archives apocryphes de la Guilde des Nomades de l’Ecriture    

Compte à rebours…

  Bonjour !   Je me suis fait disputer par mon père, depuis le Brésil, parce que je n’écrivais rien sur mon blog ! J’ai expliqué que je n’écrivais pas parce que j’écrivais, vous connaissez l’excuse, mais il a dit que ce n’était pas possible. Qu’il avait besoin de nouvelles. Je l’avais au téléphone pourtant, mais ce n’est pas suffisant…   Alors, même s’il ne me reste qu’un demi-neurone à ce stade du travail, je viens vers vous, lectrices et lecteurs chéris, pour vous dire que c’est presque FIIIIINNNNIIIIII ! ! ! J’ai reçu les épreuves préparées aujourd’hui, je valide, j’entre tout ce que j’ai changé entre temps, ça repart chez l’éditeur qui met en page, pendant ce temps je rédige le lexique (il va y avoir un lexique, qu’en pensez-vous?), je relis une dernière fois et le livre part à l’impression ! Voilà.  Ce sera fini. Je ne pourrais plus rien changer, pas le moindre adjectif, la plus petite virgule, ce qui sera écrit sera écrit, je pourrai dormir, je partirai en vacances dans ma tête, au supermarché je reconnaîtrai les courgettes, je prendrai des douches sans prendre de notes, je ne serai plus « Ailleurs »…   Enfin, pas sûr… Pas sûr du tout parce qu’à vrai dire j’ai commencé à penser, écrire et rêver au tome 3…   En attendant, je vous livre le premier extrait des Carnets de Sierra qui ouvre la première partie de « Ailleurs »: Dans son outrecuidance, la Guilde a inventé le Vrai Lecteur. Unique, désiré, exceptionnel, il est le pendant exact du Nomade de l’Ecriture dans sa tour d’ivoire. Il n’a aucun intérêt.   Le Vrai  Lecteur est celui qui en lisant devient les personnages, le livre, l’écrivain. Le Vrai Lecteur ne connaît pas tous les mots. Le Vrai Lecteur n’est pas le roi des synonymes, le prince des accords du participe. Le Vrai Lecteur n’est pas seulement une grande oreille, des yeux qui suivent des lignes toutes tracées.   Le Vrai Lecteur est un aventurier qui se lance dans une histoire avec générosité et désir. Un pirate qui la pille. Un cannibale qui l’avale. Que tremble la Guilde, qu’elle tempête, qu’elle interdise! Le Vrai Lecteur s’en fiche. Il voyage…   Carnets de Sierra, extraits In Archives apocryphes de la Guilde des Nomades de l’Ecriture