Ah, la rentrée…
Très chères Lectrices, très chers Lecteurs ! A quelques jours de la rentrée, un petit mot… J’espère que vos vacances se sont bien passées. Que vous vous êtes reposés de l’année studieuse, que vous avez échangé, appris… Plus ça va, plus je me dis que l’on est en vie (en vraie vie) lorsqu’on apprend encore des choses… Heu, mais ne nous égarons pas. La rentrée, disais-je… De ce côté-ci de l’écran, j’attaque la rentrée avec une grande envie de travailler, si, si ! En fait, je n’étais pas en vacances, juste en « pause forcée », trépignant un peu de ne pas pouvoir écrire autant que je l’aurais voulu. Néanmoins, les pauses sont aussi salutaires. On a le temps de réfléchir autrement, de vivre d’autres choses. Cet été m’a donc donné pas mal de grain à moudre pour les Eveilleurs. Je suis allée à la rencontre de quelques monastères espagnols et me suis nourrie à ces lieux tellement particuliers. J’avoue, j’ai un faible prononcé pour monastères et couvents, une empathie certaine. Du fait de ces recherches pratiques, après les recherches théoriques, la partie du volume 3 concernant le Nomadstère s’est considérablement étoffée. Problème. Il va falloir réorganiser le volume, réfléchir encore et plus à la structure, faire ce que mon éditrice appelle joliment de « l’architexture ». A ce stade du travail, disons que plus de la moitié du troisième livre des Eveilleurs est écrite. Et la partie manquante bien entamée. Je dois maintenant décider jusqu’où j’irai dans le récit pour ce volume, c’est-à-dire à quel moment de l’intrigue je vais l’arrêter. Comprenez-moi: je sais parfaitement ce que je veux raconter avec cette histoire, je sais où je vais, pourquoi et avec qui. Néanmoins, exactement comme dans un voyage —je me répète sûrement— je ne sais pas toujours par où je vais passer ni le temps que je vais rester à chaque étape. Et il y a toujours, en cours de route, les rencontres. Je démarre chaque volume en me disant : dans le fil de l’histoire, je veux aller jusqu’au point X. Et puis, en cours de travail, d’écriture, il se passe des choses inconnues, délicieuses, inquiétantes, déroutantes. Les pages et les chapitres se succèdent, le livre s’épaissit. A un moment, il faut choisir le moment d’interrompre le récit et en faire un livre. Le point X devient Y. En l’occurence, il ne s’agit pas d’un calcul stratégique de l’auteur ou de l’éditeur. Les Eveilleurs est un long récit qu’il faut bien organiser en livres. Mais, pour moi, il s’agit avant tout d’un seul récit, d’une histoire. Peut-être cette nouvelle vous aidera un peu à patienter: un autre récit sort en octobre au Livre de Poche. C’est un petit roman, dans un style très différent des Eveilleurs et que l’éditeur cible pour des lecteurs plus jeunes. Mais, comme vous le savez, je ne crois pas vraiment à ces frontières entre lecteurs. Je crois que vous pouvez parfaitement le lire. J’espère que vous aimerez le lire. J’en parlerai davantage dans un prochain article. Le livre s’appelle ‘Gabriel et Gabriel’. En attendant, je vous souhaite une BELLE RENTRÉE et un Temps Rouge enthousiaste ! ! ! Je vous embrasse
Trix et autres bons sentiments…
Ok, Lena a tout à fait raison: cela fait vraiment trop longtemps que je n’écris pas sur ce blog qui est le mien, le seul et l’unique d’ailleurs. J’ai un tas de raisons mais pas d’excuse, je vous propose donc de passer à autre chose. L’important c’est que je me trouve devant l’océan. Je l’entends depuis le premier étage de la maison bleue d’où je vous écris, son grondement berce les nuits de travail, indifférent aux premiers feux d’artifice du 14 juillet. Même si le soleil n’est pas tous les jours au rendez-vous, Bandha, encore et toujours m’apporte l’allégresse, l’ouverture des sens et une sorte de paix que je ne trouve que près de la mer. Je ne suis pas en vacances —il n’y aura pas de vacances tant que le livre ne sera pas terminé—, je suis venue ici pour retrouver Les Eveilleurs que j’avais quittés en allant au beau Salon de Saint Malo qui, cette année encore, a rempli ses promesses de rencontres. Je retrouve donc mes personnages et leur histoire et, comme chaque fois que je m’éloigne un peu, je me demande pourquoi diable suis-je allée m’embarquer dans un projet aussi long et complexe. J’ai commencé à penser aux Eveilleurs en 2000, à l’écrire en 2006. Cinq ans, donc, que je vis en leur compagnie, que j’égrène les mots et pêche les idées pour les raconter. Il faut prendre ce temps en compte quand vous vous dites que je ne vais pas assez vite, le long temps de la conception, de la création et du travail. J’ai ainsi, de temps en temps, un petit moment de flottement face à ce qui reste à accomplir puisque ce récit, vous le savez, est loin d’être terminé. Cet état d’esprit ne dure généralement pas plus de 24h. Le temps que je reprenne pied dans la vingtaine de dossiers de notes et recherches, les trois cents pages de plan, les tableaux. Je suis vite à nouveau happée par ce livre, ces livres, ces personnages, cette histoire, et le travail s’impose comme une évidence. Je viens ainsi de passer deux jours en compagnie d’Ellel et depuis hier, je suis avec Claris qui me mène droit au Nomadstère qui va être le gros morceau de ce troisième volume. Je me régale avec les recherches pour le Nomadstère, replongeant dans mes lectures de fac d’histoire, Duby, Le Goff, Delumeau, des historiens fabuleux et de belles plumes. Bonheur… Voilà une des raisons qui me pousse à poursuivre ce projet: je parle et j’étudie des choses que j’aime, qui m’ont toujours intéressées: le temps, la mémoire, l’imaginaire, l’évolution des mentalités, les sentiments, les émotions, les gens… On reproche à mes personnages, de temps à autre, d’être pleins de bons sentiments, à mon intrigue de manquer de noirceur. C’est vrai, ceux qui cherchent la noirceur ne doivent pas lire Les Eveilleurs. Il y a des écrivains qui font ça très bien. Moi, je ne sais pas, et puis ce n’est pas mon truc. Quant aux bons sentiments, j’y repensais en lisant une interview de René Barjavel à qui on reprochait parfois d’être trop optimiste (et pourquoi pas? il y a tant de pessimistes), d’écrire des histoires qui finissent bien (ce qui n’est pas toujours vrai) et de camper des héros trop amoureux (ce qui est complètement idiot): « En réalité, j’essaie de sauver mes héros parce que je les aime, ils me font plaisir et puis ils représentent pour moi l’homme. J’aime l’homme aussi et je voudrais bien qu’il se sauve : je n’en suis pas certain. Il y a une chose qui me fait penser que tout de même il se sauvera, c’est que je crois qu’il est chargé d’une mission. […] Je crois que nous nous transmettons un message. Lequel ? Vers où ? Ça, nous ne le savons pas. Mais il y a là une finalité. » Voilà. Moi aussi j’aime mes personnages et je voudrais bien que l’homme se sauve. Et je crois dur comme fer qu’il y a une finalité à être vivant… Pff, encore un bon sentiment ! Alors, soyez en vie ! P.A. PS Ah, un mot quand même du potager. Il a été attaqué par des bêtes blanches, minuscules et redoutables qui sautent quand on les touche. J’ai oublié leur nom. Trix? Non, ça c’est les méchantes fées des Winx (heu, c’est les vacances scolaires, on est à fond dans les Winx…). Enfin, un nom barbare dans ce genre. J’ai ceuilli tout ce que j’ai pu et j’ai traité. Puis je suis partie depuis une semaine… On verra l’état du portager au retour, après 12 jours d’absence. Sinon, les tomates cerises étaient merveilleuses, le salades croquantes et les concombres sont la grande réussite de l’année. J’ai raté les épinards et les radis (je sais, pourtant les radis c’est fastoche). Les courgettes n’étaient pas mal non plus. Je dois oublier des trucs mais j’ai hâte de me remettre au travail. Alors, je vous dis à bientôt, ne me maudissez pas de ne pas écrire ici plus souvent et de ne pas répondre plus vite à vos commentaires. Le temps est un mystère, il ne faut pas le presser… je vous embrasse
Ça pousse…
Un mois et un jour depuis mon dernier article, déjà ! Je ne suis pas une blogueuse comme il faut, hein? Le temps a du bon, quand il ne dévore pas tout de ses dents transparentes, quand on l’accompagne, quand on l’apprivoise, quand on l’accepte. Alors, des choses se passent. Du côté du potager et du côté des Eveilleurs ! Nous avons mangé les premières courgettes, les radis rougissent, les salades sont exubérantes. Et —victoire ! — les concombres poilus débarquent, pour la première fois ! Pas facile, les concombres… Quant aux tomates… Ah, les tomates, les merveilleuses minuscules tomates qui pointent leurs nez ronds. Potelées, allongées, pointues, d’ici et d’ailleurs, tout doucement elles prennent forme. Elles seront cerise, jaunes, noires, vertes, du Pérou… Il y a un tout petit plant, le plus petit de tous, cassé, raccommodé et qui donne la plus grosse tomate ! Une seule mais magnifique. Peut-être parce que ma fille lui murmure tous les jours « tu es la plus belle, je suis fière de toi ». Ça fait réfléchir: l’importance de la confiance réitérée sur la croissance… Je voulais mettre des photos mais j’ai oublié comment faire… Je sais, je ne suis pas une blogueuse comme il faut… Je réessayerai… Ainsi, tous les jours, le café à la main, en chemin vers la cabane, je fais un stop, je visite le potager, j’examine les tomates une par une, je compte les fleurs des courgettes, je me mets en bouche pour le travail… Et puis, hop, j’entre dans le bureau, j’allume l’ordi et j’ouvre Les Eveilleurs 3. Le travail continue à évoluer harmonieusement. Les deux cents premières pages sont bien ancrées et je commence à pouvoir m’envoler. Les personnages reviennent et se rencontrent ou se croisent alors que… Ramsk ! s’ils s’étaient rencontrés… De toute façon, ils ne font pas toujours ce que j’avais prévu, ils portent leur histoire, ils savent. C’est incroyable comme ils savent 🙂 J’avance, j’avance… Et je voulais vous dire merci de continuer à poster vos messages sur ce blog. C’est, pour moi, un soutien précieux, comme… de l’essence dans le véhicule, de l’eau sur les plants, du soleil… DU SOLEIL ! Je vous embrasse P.A.
Comme un cannibale…
Salutations ! Le Temps Vert est là !!!! Si, si… J’en veux pour preuve les premiers plants de tomate plantés dans le potager aujourd’hui ! Ça n’a l’air de rien mais ça change tout, le Temps Vert et les tomates… Ça change la vie, la lumière, la longueur du jour, l’humeur des chats et des enfants. Ça change l’écriture ! Premiers plants de tomates en terre aujourd’hui et les cent premières pages du tome 3 en pile sur le bureau. Écrites et quasi définitives. La suite prend forme, les pièces du puzzle s’agencent. J’aime ce qui se dessine. Le travail de ce volume se déroule harmonieusement, sans heurts. Je retrouve un bonheur d’écrire particulier. Différent du premier, différent du second… Le temps s’y déploie autrement. Les personnages, libérés du poids du deuil (même si…) vont vers leur destin. Il y a quelque chose de l’ordre de la liberté, je crois. Ma liberté d’écrire. La liberté des personnages d’exister. Une histoire, c’est comme un plan de tomate. On plante une petite tige. On ne sait pas ce qui va se passer. Aux prémisses du Temps Vert, quand il commence à pointer le bout de sa feuille, on a travaillé la terre, bêchée, retournée. On l’a nourrie au fumier de cheval (fameux!), on l’a laissée reposer. Faut pas stresser la terre. Faut pas stresser l’histoire. Et puis, un jour, parce que quelque chose dans la qualité de l’air, dans le rire des enfants, dans la folie des chats, un jour parce qu’on peut s’exclamer sans aucun doute « comme il fait beau ! », ce jour là, on fait un trou, on met le compost, puis le terreau et on plante le premier pied de tomate. Une petite tige verte avec trois feuilles, si fragile. On arrose. Et après on attend… On ne sait pas ce qui va se passer. Tous les jours, on arrose, on examine, on enlève les mauvaises herbes, les gourmands (dans un texte aussi, il y a des mauvaises herbes et des gourmands). On regarde le plant pousser mais on n’est pas sûr. Poussera t-il droit? Sera t-il attaqué par des bestioles? Et s’il gèle ? On continue à arroser. A regarder. A attendre… A sentir aussi. Cette petite tige minuscule, ces trois feuilles SENTENT incroyablement la tomate. Presque davantage que la tomate elle-même… Et puis, un jour, plim ! Une petite forme ronde et verte, puis une autre et une autre. Et toutes en même temps. Mais là encore, c’est pas gagné. Ça dépend du soleil, de la pluie, du ballon du gamin du voisin… Et puis, un autre jour, alors que règne déjà le Temps Jaune, la tomate est mûre. Rouge, gonflée de soleil, de pluie, de regards, d’attente et de soins. Il ne reste plus qu’à la manger. Mais là, c’est une autre histoire… Vous avouerais-je que, moi, ce que je préfère, c’est ce temps frémissant qui commence au premier coup de bêche, ce temps du parcours, du travail en cours? Et aussi sortir dans le jardin, quand le soir est là, pour aller choisir les tomates de la salade et les tiges de ciboulette, les feuilles de coriandre qui l’accompagneront. C’est ce que je suis en train de faire pour vous. La tomate, la ciboulette, la coriandre. En les plantant, les arrosant, les regardant, les choisissant, feuille par feuille, fruit par fruit, mot par mot, image après image, phrase par phrase. En gardant un œil sur le soleil, la pluie, la gelée qui menace. Avec le respect du temps. Pour que bientôt, la tomate gorgée de tout ça, soit dans VOTRE assiette ! Le Vrai Lecteur est aventurier qui se lance dans l’histoire avec générosité et désir. Un pirate qui la pille. UN CANNIBALE QUI L’AVALE ! je vous embrasse P.A.
Salons…
Bonjour tout le monde ! Je me fais rare sur le blog, je sais. Ne m’en veuillez pas, je suis sur les routes pour les salons et quand je suis chez moi, je travaille d’arrache-pied surs les Eveilleurs 3… Cet article ne sera pas digne de ce nom, ce n’est qu’un mot minuscule parce que je me rends compte que je n’ai même pas cité ici les salons auxquels je participerai. Donc: après avoir été à BRUXELLES (super rencontre dont je vous parlerai mieux après), je serai au salon de LIMOGES les 2 et 3 avril au salon de BALMA les 16-17 avril et à SAINT-MALO, les 11, 12 et 13 juin… Je vous écris mieux en rentrant de Limoges, promisjurécraché ! Portez-vous bien, le Temps Vert est là !! P.A.
L’envie d’écrire
C’est un billet d’humeur que j’ai envie d’écrire aujourd’hui. Pas d’infos sur le travail, seulement l’envie d’écrire… L’envie d’écrire ! C’est un sentiment qui m’accompagne depuis bien longtemps. Aujourd’hui, alors qu’écrire est devenu mon quotidien, alors que je sais que la saga des Eveilleurs ne me lâchera pas tant qu’elle ne touchera pas à sa fin, tant que les personnages n’auront pas vécu tout ce qu’ils ont à vivre et que, ainsi, je suis embarquée dans un loooong processus de travail qui ne supporte que peu de pauses, l’envie d’écrire est autre. Elle est bien là, cependant, sinon il serait très difficile, voire impossible, de m’atteler à mon bureau tous les matins pour y passer des heures, des semaines et des mois, à alligner des mots, déchiffrer des idées, traduire des sentiments pour inventer des personnages et un monde dans le seul objectif de vous y embarquer, vous, lecteurs… Je ne me pose pas la question, le matin, en traversant le jardin pour aller dans la cabane, de savoir si j’ai ou non envie. Je sais qu’en entrant dans mon repaire, entourée des photos, des livres et des objets choisis pour former le décor de mon travail, j’aurais plaisir à travailler. Mais aujourd’hui, l’envie, le désir d’écrire s’est présenté différemment. Comme « avant », à l’adolescence… C’est une bouffée, une impulsion, quelque chose d’impatient et de frissonnant, quelque chose qui ne s’apaise qu’en écrivant. Ce frisson annonce toujours une écriture « inspirée » qui pendant des années m’a menée à la poésie. Quand il faut être à la fois très très concentrée et absolument ouvert, attentif à la spéléologie interne des sentiments sans s’y perdre. C’est peut-être la pluie qui provoque cela aujourd’hui. La pluie donne envie de lire et d’écrire. Elle favorise la concentration. Le café qui passe et commence à embaumer donne envie d’écrire. Les voyages donnent envie d’écrire. Comment vous dire? Ce n’est pas parce que j’avais des choses à dire que j’ai commencé à écrire à 10 ans. Mais parce que les mots « texte libre » prononcés par un instituteur malin m’en ont donné ENVIE. Et que cette envie m’apportait ce frisson de plaisir et de danger, d’aventure et de découverte. Ensuite, est venu un autre plaisir, moins frissonnant peut-être, plus sobre mais riche de découvertes: le plaisir de travailler sur le long terme, de construire, bâtir, agencer, Voilà, peut-être était-ce seulement cela que j’avais envie de vous dire aujourd’hui. Être attentif au frisson, au désir, au plaisir. Les conserver, ne pas les perdre pas quand ils surgit, les protéger car ils sont fugaces et parfois timorés. Mais ils peuvent vous emmener dans d’incroyables voyages… Bonne fin de Temps Blanc ! P.A.
EN ROUTE POUR LE TOME TROIS…
Bonjour tout le monde ! ! ! NEWS De retour après un voyage court mais formidable, je trouve vos messages qui me font chaud au cœur. Contente de vous retrouver… Forte de cela, j’attaque de pied ferme le tome 3 ! Ça y est, je suis dedans. Dans cette première phase, je reprends mes notes innombrables éparpillées dans les carnets et dans le magnéto (celui de la douche…), j’organise, je me remets dans le bain de Salicande. Je retrouve les personnages avec bonheur, je recommence à respirer avec eux, bientôt ils envahiront à nouveau mes rêves. J’amorce donc ce troisième voyage des Eveilleurs pendant lequel, je l’espère, vous serez à mes côtés comme vous l’avez été tout le long du tome 2. PARUTIONS Bientôt, je devrais être en mesure de vous annoncer, en 2011, la parution d’autres textes, plus courts, différents, et qui me tiennent à cœur. A suivre… RENCONTRES Je vais bouger un peu aussi et vous trouverez dans la rubrique « Rencontres et Salons » les dates et lieux des futures rencontres. PRIX Sinon, « Salicande » a été indiqué pour le Prix du Salon de Balma et pour le Prix Chimère 2011. « Ailleurs » a été pré-indiqué pour le Grand Prix de l’Imaginaire. A suivre encore… Voilà pour cette reprise ! Je commence à répondre dès demain à vos commentaires, juré craché et en attendant VIVE L’ARRIVEE PROCHAINE DU TEMPS VERT ! Je vous embrasse P.A.
Eclipse
SALUT TOUT LE MONDE !!! Encore un mois de Temps Blanc qui s’achève… Le premier de cette nouvelle année ! J’espère qu’il fut doux pour vous… Ou énergique… Lyrique? Mystique? Fantastique?? Une chose est sûre, nous grignotons, jour après jour, des minutes de soleil ! Aussi sûr que la Terre tourne autour du Soleil, le Temps Vert reviendra ! Pour ma part, il y a eu de beaux moments: le salon de Montgiscard où j’ai fait la connaissance de Gwenola… Demain, une signature chez Gibert à Toulouse (à partir de 15h). Il y a eu également une longue et chouette interview à la radio (Toulouse FM) et un passage à la TLT, au « Comptoir de l’Info » dont je vous mets le lien ci-dessous. Je vais m’éclipser jusqu’au 7 février, en voyage, sans internet ni ordi. Si si, je vous assure… Dès mon retour, j’attaque le tome 3 des Eveilleurs que j’ai bien sûr déjà commencé à mettre en place. Je vous tiendrai au courant… Et je reprendrai le cours de nos correspondances, promis juré… Pft ! Craché ! Prenez soin de vous… Je vous embrasse et à très bientôt ! P.A. Emission « Comptoir de l’Info », TLT, le 18 janvier 2011 http://newsite.tlt-vod.com/Mstr.php?lk=10326566662104&Vd=371&Rf=371&Pl=2
DEUX MILLE ONZE !
JE VOUS SOUHAITE À TOUTES ET À TOUS UNE NOUVELLE ANNÉE TRES TRES… ÉVEILLÉE ! ! !
Bientôt le solstice…
Bonjour tout le monde ! Un petit mot avant la pause des fêtes où vous serez sûrement plus occupés par les cadeaux et les bûches glacées (miam) que par les blogs d’écrivains ! Comme moi… Je voulais vous REMERCIER chaleureusement pour tous vos messages sur le blog. Ils m’ont drôlement aidé à passer cette phase bizarre: lorsque le livre est paru et que l’on attend en se rongeant les ongles des doigts de pied ! C’est formidable de vous voir réagir aux personnages, à l’intrigue, au langage… Je me demande comment les écrivains des Temps d’Avant faisaient sans ce contact avec leurs lecteurs ! Merci aussi à toutes celles et ceux qui se sont déplacés (certains venant de pays aussi lointains et mystérieux que la Suisse !) et se déplaceront aux salons et librairies lors des signatures. C’est à la fois un moment privilégié où nous pouvons nous rencontrer de visu et échanger et un moment un peu frustrant car le contact est obligatoirement court et rapide. Néanmoins, ce sont des moments riches en émotions dont je fais des provisions pour les journées de travail à venir ! En cette presque veille de solstice de Temps Blanc (anniversaire de Claris et Jad!), où le jour et la nuit seront d’égale longueur et où nous recommencerons à gagner des minutes de soleil au lieu d’en perdre (perdre des minutes de soleil, quelle idée !), je vous souhaite une fin d’année superfragilisticexpialidocious ! ! ! ! Je suis heureuse d’avoir passé cette année en votre compagnie et espère faire encore un bout de chemin avec vous… Portez-vous bien ! P.A.