ZUT !

CHERES LECTRICES, CHERS LECTEURS, Je suis bien embêtée… Plus que ça même. Voilà que j’apprends, aujourd’hui, que le volume 3 ne sort plus le 20 juin mais le 4 juillet. Je suis vraiment désolée d’avoir à revenir sur la date que je vous avais annoncée. J’avais attendu qu’elle me soit confirmée, elle l’a été et puis… la maison d’édition a estimé qu’il lui faut 15 jours de plus. C’est un gros bouquin et il est vrai que, m’ayant laissé le plus de temps possible pour l’écriture, l’éditeur s’est retrouvé avec un temps plus raccourci pour l’édition et la fabrication.  La raison est valable mais je suis néanmoins navrée d’avoir à revenir sur ce que je venais de vous annoncer. Particulièrement, pour ceux qui m’ont écrit en disant que cela tombait pile pour leur anniversaire ! Voila… C’est le temps des choses. Nous ne contrôlons pas tout. Et c’est tant mieux!   Du coup, je serai déjà partie lorsque le livre paraîtra, alors je compte sur vous pour me dire à quoi il ressemble… Et pour me faire pardonner, je promets de publier bientôt, sur le blog, des extraits de l’Alliance…   Prenez soin de vous ! P.A.

L’ALLIANCE ARRIVE !!!!

Vraies Lectrices, Vrais Lecteurs ! ÇA Y EST !   Je viens d’envoyer à l’éditeur résumé et quatrièmes de couverture ! Je n’ai plus RIEN à écrire pour le tome III des Eveilleurs. L’Alliance est en chemin… Le livre va maintenant pendre corps, devenir un objet qui contient les mots, les sentiments, les rêves, les heures de ce travail long de dix-huit mois. Ce livre qui vous est destiné. Vient le temps de votre aventure avec lui. Moi, je me retire, je me mets en coulisse, j’attends…   La sortie est prévue entre le 20 et le 25 juin.   Et, comme l’attente est difficile (n’est-ce pas?), comme le soleil et les chants d’oiseau sont revenus dans mon jardin pile aujourd’hui, à l’instant où je vous écris, comme je suis profondément heureuse de voir cette étape accomplie et de savoir que bientôt vous tiendrez le livre dans vos mains, comme  je me sens soudain pleine d’énergie, je m’en vais aller bêcher, arracher les herbes folles et retourner la terre. Même s’il n’y aura pas  de potager cette année parce que je ne serai pas là de l’été, je me dis que ce sera bien de préparer tout ça pour le printemps prochain. Car plus ça va, plus je prends conscience du long temps des choses, du long temps du sens, et de la nécessité dans un présent brouillé par la hâte de se poser, de ne pas perdre le fil, de planter…   JE VOUS EMBRASSE !   Voyager et écrire, les deux commandements du Nomade de l’Ecriture. Ecrire et voyager.   La Guilde a oublié que ces deux termes peuvent s’imbriquer comme les entrelacs de l’enlumineur, fusionner comme les amants, s’éterniser comme le serpent qui se mord la queue.   Quand l’écriture est un voyage. Quand le voyage est écriture. Quand les frontières sont abolies non pas pour faire naître le chaos mais la liberté.   Liberté d’écrire De voyager D’être Carnets de Sierra, extraits In Archives apocryphes de la Guilde des Nomades de l’Écriture 

Epreuves

J’ai de la saudade, comme on dit chez moi. Vous me manquez. Ça me manque de vous écrire et que vous m’écriviez. Alors pourquoi n’écris-je pas? (beuh, trop bizarre « n’écris-je ») me direz-vous?   Eh bien, d’abord parce que les Eveilleurs 3 m’ont laissée sur les genoux, à bout, out, kaput, HS. Seize mois travail de sizyf ininterrompu, à monter et descendre les pierres de la montagne. Je n’avais plus l’ombre d’une inspiration, d’une aspiration, d’une respiration. Rien, nada, que dalle. Ça m’a fichu la trouille: et si je n’avais plus envie d’écrire jamais? Argghhh… Cauchemar. Mais non, j’étais juste complètement épuisée. En vrac, avec double tendinite aux poignets, l’épaule gauche bloquée, l’œil torve, hagarde. Donc, j’ai dormi, j’ai lu des tas de romans, j’ai fait toutes les paperasses administratives dont 6 passeports, j’ai amené la voiture chez le mécanicien et les enfants chez le coiffeur, j’ai acheté des casseroles, sorti le livre de recettes végétariennes, recommencé le yoga et surtout surtout je fréquente assidûment la kiné qui essaye de me réparer moi. Petit à petit, je redeviens à peu près humaine.   Ensuite, j’ai reçu le texte préparé et les avis éclairés des éditrices. Et là, je clos les derniers détails en attendant les épreuves qui seront la dernière des dernières lignes droites, le moment où il faut lâcher le bébé en espérant qu’il tiendra sur ses jambes et saura faire face aux épreuves (ha!) de la vie…   En conclusion, tout indique que nous parviendrons à tenir les délais de fin juin. Mais quand même, hein, attendons d’être sûrs avant de nous réjouir (vous, enfin je l’espère) er de trembler (moi). Dès que la date sera fixée, je vous l’annoncerai et publierai des extraits en exclu.   Voilà, chères et chers…   Prenez soin de vous et  le temps de vivre surtout !   P.A.   Prochains rendez-vous.    26 avril. Avis aux Montpellierains ! Rendez-vous le jeudi 26 avril à la Médiathèque centrale d’agglomération Emile Zola à partir de 17h45 pour une rencontre avec Pauline Alphen, Timothée de Fombelle, Hélène Montardre, Maud Lethielleux et Anne-Laure Bondoux!   28-29 avril. Salon du Livre de Metz.   12-13 mai. Foire du Livre de Saint Louis.  

Le vrai presque

Lectrices, Lecteurs, salut ! Alors, alors… Dans un accès d’optimisme, j’avais écrit, en janvier, un article qui s’intitulait « Presque ». Mais ce n’était que le presque du presque. Le vrai presque c’est maintenant ! Si, si…   J’ai donc passé ces deux derniers mois à la dernière relecture (enfin presque) de L’Alliance, titre du troisième volume des Eveilleurs. Je suis fatiguée mais contente d’avoir porté toutes ces pierres jusqu’au sommet de la montagne. Et même quand elles redégringolerons en bas (elles redégringolent toujours entre un livre et l’autre), je les remonterai. Mais, bon, nous n’y sommes pas encore…   Le texte est maintenant entre les mains de l’éditeur. Je n’ai pas encore de date à vous donner, je ne sais pas encore si nous pourrons tenir le délai de juin. Je vous dis dès que je sais.   Pour l’instant, je n’ose pas vous dire grand chose de plus parce que je suis encore trop dedans, un peu… abrutie?   Sinon, les nouvelles du Brésil sont chouettes, avec le buzz qui commence parmi les blogs et les interviews. Lena, des blogs bookenfolie et Les Eveilleurs est entrée en contact avec Nanie du blog Nanie’s World autour de la recette du Chococaf, et ça m’a fait chaud au cœur. C’est bête mais j’adore les ponts entre le Brésil et la France 🙂   D’accord cet article est riquiqui… Pas des plus flamboyants. Pff, j’ai presque honte…   M’en voulez pas. Ça ira mieux quand le presque sera devenu un « ça y est » définitif ! Je ne voulais juste pas vous laisser plus longtemps sans nouvelles. Et puis je voulais vous embrasser ! Prenez soin de vous ! P.A.   Les interviews sur les blogs brésiliens:   http://naniedias.blogspot.com/2012/03/entrevista-pauline-alphen.html   http://www.romanceseleituras.com/2012/03/dois-dedos-de-prosa-e-1-pastel-com.html#.T2Js8mRV4BY.facebo    

La vie au CDI…

Bonjour tout le monde ! Voilà ce que m’écrit Alice, depuis son CDI… Trop bien ! « Chère Pauline, Une anecdote pour débuter l’année : j’ai mis Gabriel et Gabriel sur le présentoir à nouveauté hier matin. Ce matin, il est sorti du CDI pour la première fois dans les mains de Lisa. J’attends son retour. Je sais que la première vie de ce livre au CDI se joue là. Si Lisa aime, Léa le lira. Si Léa le lit, Anaïs et Pauline se batteront pour l’avoir. Si les filles discutent pour l’avoir, Alexis l’empruntera en prétendant qu’il le fait pour embêter les filles alors qu’en vérité, c’est un lecteur qui se cache parce que ça ne colle pas avec la fausse image de petit dur qu’il essaie de se coller. Si Alexis sort le livre, il demandera à Arthur de le rapporter au CDI, ce qu’Arthur fera mais probablement en l’ayant lu entre temps. Si Lisa n’aime pas, Léa ne le lira pas, Anaïs et Pauline se batteront pour le 2e volume du Journal d’une princesse qu’Alexis n’osera pas emprunter parce qu’il est ROSE ce qui fait trop, même pour embêter les filles, Arthur n’aura rien à rapporter alors il lira La Vie en Slip pour la 208e fois. Alors je prêterai eGabriel et Gabriel » à… je ne sais pas encore. Tiens, Thomas, qui pose toujours plein de questions et qui voudra avoir le fin mot de l’histoire de l’échange de short. Et si Thomas pose des questions, Justine voudra avoir un avis. Et si Justine se forge un avis, alors Sarah… Et ainsi va la vie d’un livre au CDI… Alice »

Presque…

Lectrices, Lecteurs, je vous salue ! Bon… Je manque à toutes mes obligations de blogueuse. Je crois que je n’en suis pas une, en fait. Mais quand même, je n’écris plus beaucoup ici. Par contre, qu’est-ce que j’écris ! Dernière ligne droite pour Les Eveilleurs III. Enfin, « droite »… Tout était quasiment écrit en décembre 2011. L’éditrice était ok, elle trouvait que le livre était pratiquement écrit. Mais je n’étais pas satisfaite. Alors, au lieu de passer à la phase de peaufinage que je vous avais annoncée, la phase d’écriture dégagée de l’architecture, j’ai tout repris depuis le début, en ouvrant grand l’œil critique. Brr… Pas toujours agréable l’œil critique… On a l’impression que rien n’est bon, on coupe, on modifie, on déplace, on cherche, on recommence et on va se coucher avec la sensation que ça n’avance pas… L’écriture, parfois, est du travail de sizyf: grimper la montagne un pas après l’autre, sans se décourager. Et même si le rocher que l’on porte nous glisse entre les doigts quand on est presque en haut, on redescend, on le ramasse et on recommence… Parce que, toujours, au bout de quelques jours ou quelques semaines de travail, le tunnel s’éclaire, le rocher ne dégringole plus, les pièces se mettent en place, clac clac. Des pièces qui étaient pourtant là mais pas tout à fait à leur place ou pas assez huilées, ou pas assez serrées. La vue est belle du haut de la montagne, ce soir, je vais peut-être bien dormir, Et, demain, je redescends chercher les pierres qui manquent. Et, après, enfin, je m’occupe de la dentelle… Mais, avant, il faut que je vous dise que nous n’arriverons pas au Nomadstère à la fin de ce prochain volume. Je sais, j’avais dit qu’on y serait. Et je le pensais aussi, persuadée que la deuxième ou la troisième partie aurait lieu au Nomadstère. Mais, comme d’habitude, d’autres choses sont arrivées en chemin. D’autres choix. De nouveaux personnages dont une qui vient éclairer différemment l’histoire d’avant l’histoire. Et puis, Blaise et Chandra m’ont donné du fil à retordre, pff, ils ne savent ce qu’ils veulent ces deux-là… Sans parler de Claris et Ugh qui… Non, d’eux je ne parlerai pas… L’écriture, la mienne en tout cas, a cette particularité: elle s’anime en cours de route, elle prend quelques chemins de traverse, fait des pas de côté. Heureusement, vous imaginez si si tout était tout le temps sous contrôle, prévu d’avance, sans aucune surprise, aucune frayeur? Alors, voilà, vous n’entrerez pas encore au Nomadstère dans ce prochain volume. Mais dans le quatrième, vous en saurez plus sur les Nomades de l’Ecriture, beaucoup plus. Chut, je ne vais pas m’étendre, je ne dirai plus rien, je ferai très attention de ne pas annoncer des choses qui pourraient changer, des fois qu’il y ait des rochers glissants et des zigzags… Prenez soin de vous en ce Temps Blanc où les arbres bourgeonnent, j’ai même cueili des tomates le 22 décembre… Argh, encore un coup des Temps d’Avant ? P.A. P.S. Je serai au 10e Festival du Livre de Jeunesse Midi-Pyrénées, à Saint Orens le samedi 28 janvier et le dimanche 29 janvier, entre 10h-13h et 14h-17, à peu près…

Les Eveilleurs au Brésil

Chouette ! Premier article dans la presse brésilienne sur « Os Gêmeos » !! Cahier culturel de O Estado de São Paulo. Dommage qu’il parle plus de l’auteur que du livre mais c’est un bon début 🙂

DEUX MILLE DOUZE ! ! !

Lectrices ! Lecteurs ! Deux mille douze est là ! Une nouvelle année où j’espère sincèrement que nous continuerons à faire un bout de chemin côte à côte et que je vous souhaite amicale, baroudeuse, cajoleuse, douce, enfantine, formidable, gagnante, hilare, imaginative, joyeuse, kabbalistique (je sais, mais c’est difficile avec « k » !), lumineuse, magnanime, naturelle, océanique, plurielle, quantique, radieuse, sentimentale, tantrique, universelle,valeureuse, wouaou (impossible avec w, j’allais quand même pas vous souhaiter une année wagnérienne !), xérophile (sans commentaires), yogique, zolie !!!!! Je vous embrasse et pensez bien à prendre soin de vous !  

BEM-VINDOS ! !

Salve ! Hoje, no Brasil, sai « Os Gêmeos », o primeiro volume das « Crônicas de Salicanda », pela minha editora querida, a Companhia das Letras. Talvez não venha nenhum leitor brasileiro visitar esse blog antes de muito tempo mas eu precisava dizer isso a vocês nessa data simbólica: estou felicíssima de voltar a publicar no Brasil ! Principalmente esse livro, esse projeto, no qual trabalho há muitos anos. Ele foi escrito em francês (Les Eveilleurs / Salicande) mas colaborei estreitamente com Dorothée de Bruchard na tradução e o sinto tão totalmente meu quanto se o tivesse escrito em português, como « A odalisca e o elefante », « O outro lado do Atlântico » ou « A porta estava aberta ». Portanto, sejam absolutamente bem-vindos e sintam-se à vontade para escrever aqui. É um espaço dedicado aos leitores e me comprometo a responder a todos os comentários que escreverem aqui. Até breve, espero ! P.A. —————————————————————————— Amies Lectrices, Amis Lecteurs, Demain, le 9 décembre, sort la version brésilienne de « Salicande », le premier volume des Eveilleurs. Cela donne « Crônicas de Salicanda » (Chroniques de Salicande) et le titre du volume est « Os Gêmeos » (Les jumeaux). Alors, pour souhaiter la bienvenue aux futurs (j’espère!) lecteurs de mon pays, je vous fais une légère infidélité et écris cet article en portugais. En attendant de trouver un moyen de faire les deux dans ce blog. Bientôt un article sur le volume 3, promis ! Prenez soin de vous en ce Temps Blanc qui s’annonce… P.A.

PAS D’HIBERNATION…

Chères toutes, chers tous… Lectrices ! Lecteurs ! Voyons… Où en êtes-vous? Où en sommes-nous? Les vacances sont un souvenir, les jours raccourcissent, le Temps Rouge se transforme doucement mais sûrement en Temps Blanc… Je ne sais pas vous mais, moi, le froid, l’obscurité, l’absence de soleil me donnent envie d’hiberner, de plonger dans une saga énooooorme en sirotant du chococaf pendant des jours entiers Ce que je ne fais pas, non non non ! Je ne le fais pas parce que je suis à fond dans les Eveilleurs, jour et nuit, nuit et jour. Et ça avance, ça avance, ça avance si bien que je devrais avoir fini une première version du récit d’ici quinze jours ! Ça ne veut pas dire que le livre est terminé, hein? Une fois arrivée au bout de la narration, libérée de l’architecture du récit, sachant qui fait quoi où et comment, je reviendrai sur mes pas pour écrire encore, compléter, peaufiner. J’aime beaucoup cette phase de fignolage où l’écriture se lâche autrement, où je peux orner, soigner les descriptions, lécher les adjectifs miam ! Et aussi couper, tailler, émonder… Bon, mais en attendant, j’ai encore quinze jours de travail intense et un chapitre qui me donne du fil à retordre. Et vous et vous et vous? Prenez soin les uns des autres et à bientôt j’espère ! P.A. P.S. Je serai au Salon du Livre de Rouen, samedi 3 décembre. Au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse à Montreuil, dimanche 4 décembre (13h30-15h30) et lundi 5 décembre (14h-16h)