« Les livres se parlent, se nourrissent, se complètent, s’expliquent… Ils construisent des ponts. »
Imaginez…
Je passe des heures, des mois, des années à concevoir des personnages, peaufiner un univers, échafauder une intrigue, écrire des milliers de mots, les effacer pour en écrire d’autres, en perdre le sommeil, en rêver la nuit, avoir des doutes, reprendre confiance, patauger, s’envoler… Seule.
Puis, le livre paraît et, grâce à mon blog et à la magie des Temps d’Avant, je peux établir un premier contact avec les lecteurs, un contact virtuel mais tellement précieux. Enfin, un jour, dans une classe de 4ème, une toute jeune fille se lève, Les Eveilleurs en main, et affirme : « Je suis Chandra », puis un garçon « Je suis Jad », et une autre et encore un autre… Les lecteurs se sont emparés du livre. Tout devient clair, s’emboîte, se justifie. Soudain, tout devient PALPABLE. [ms_expand class= » » id= » » more_icon= »fa-plus » more_icon_color= »#daa520″ more_text= »Voir plus » less_icon= »fa-minus » less_icon_color= »#daa520 » less_text= »voir moins »]
Depuis 2009, j’arpente les salons et j’interviens dans les établissements scolaires. J’ai entendu mon texte récité, chuchoté, exclamé, chanté. J’ai écouté, joué au violoncelle par une lectrice, « la chanson de Sierra » qu’une prof de musique généreuse a composée. J’ai vu de mes yeux vu les Abdiquants danser la Macarena ! Si, c’est vrai, juré, craché !
À Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Brive, Paris, Épinal, Nancy, Metz, Troyes, Brocéliande, Loudun, Lyon, Gradignan, Saint-Malo, Limoges, Evreux, Saint-Quentin, en Belgique, en Suisse, en Inde, au Brésil, j’ai vu des centaines d’yeux, de filles et de garçons, briller d’intelligence, de curiosité, d’humour, d’intérêt. J’ai répondu à leurs questions —souvent avec d’autres questions—, nous avons échangé, ri et parfois pleuré.
C’est un exercice curieux de se retrouver dans un Salon du livre, derrière une table avec des piles de bouquins, à attendre qu’un visiteur veuille bien s’arrêter. Mais, toujours, il suffit d’un lecteur, d’une lectrice, que l’on sent frémir, désirer, avec qui l’on échange pour que l’exercice prenne tout son sens.
J’aime véritablement ces rencontres, ces échanges avec les lectrices et les lecteurs. Pour les regards timides, pour les sourires cachés, pour les yeux qui brillent, les frémissements. Parce que mon travail prend sens grâce à leurs lectures. Et de dire comme Sierra, personnage de Les Éveilleurs :
« Les livres ont une vie propre.
Une vie mystérieuse et farouche qui échappe au contrôle de l’auteur.
Le livre va vers son lecteur. Il le cherche, il le reconnaît, il le trouve.
Le Lecteur va vers le livre. Il l’espère, s’y reconnaît, il l’avale.
Ils sont voués à se rencontrer.
Ils dépendent l’un de l’autre.
Ils découlent l’un de l’autre »
Carnets de Sierra[/ms_expand]
Pour m’inviter à un salon, dans une classe de collège ou de lycée,
une médiathèque ou une bibliothèque, une manifestation culturell
Aucun doute que lorsque la rencontre a été préparée, elle est plus riche et intéressante pour tous les participants. Si la rencontre est autour de l’un ou plusieurs de mes ouvrages, il est demandé que les élèves les aient lus et travaillés en amont de la rencontre. Ils peuvent préparer des questions, des illustrations, des petites mises-en-scène. Plus ils se seront investis , plus nous pourrons approfondir et diversifier leur lecture et ressentis au cours de l’échange. Je suis toujours à la disposition des enseignants ou bibliothécaires pour préparer les rencontres. Elles durent entre 1h et 1h30. Le nombre de rencontres scolaires est limité à trois par jour.
J’ai expérimenté avec bonheur plusieurs rencontres par vidéo avec des publics se trouvant parfois de l’autre côté de la planète. C’est non seulement faisable mais ça marche ! J’ai eu la bonne surprise de constater que même des ateliers d’écriture peuvent se faire à distance, sans préjudice de la qualité.
- L'organisation
- Tarifs et les conditions
Pour organiser une rencontre, veillez à entrer en contact le plus tôt possible, surtout si vous envisagez le printemps et l’automne, lorsqu’ont lieu la majorité des salons. Je me déplace souvent sur de longs trajets et voyager tranquillement fait toute la différence (première ou solo) et me permet de travailler. Prises à l’avance, ces places ne sont pas toujours plus chères. Si cela n’est pas possible, évitons les carrés. Merci de me laisser choisir les horaires et de noter que les frais ne peuvent pas être avancés. Un mois avant la rencontre, merci de m’envoyer une convention où seront détaillés le nombre de jours, le tarif et les conditions d’hébergement.
sont ceux de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse:
- 447,76 € HT la journée
- 270,13 € HT la demi-journée
Toutes précisions ici: www.la-charte.fr/inviter-chartiste