Le froid est parti se coucher, faisant place au turbulent vent d’autan.
Le vent qui rend les enfants et les chats un peu fous…
Et les écrivains aussi !
Petite disparition pour cause de vacances d’enfants et d’immersion dans Les Eveilleurs II.
A la transpiration (voir article « Ecrire ») ont succédé de réjouissants moments d’inspiration qui me font sortir de la douche en courant pour noter les idées avant qu’elles ne se noient.
J’y ai pêché aujourd’hui quelques jolis liens, des ponts entre des parties de texte.
Pour moi, ces instants d’inspiration où les idées viennent, sont souvent très courts, des micro-secondes et ils vous tombent dessus à n’importe quel moment pour peu que vous soyez réceptifs.
La douche est leur terrain de jeu favori. La promenade, aussi. Tout ce qui est contemplation: un feu de bois,
les nuages qui passent, les branches qui se balancent, les chats qui jouent dans le jardin, le babil des enfants…
Et la mer ! Je sais, c’est bateau, mais c’est comme ça.
Le hic —toujours dans mon cas—, c’est que les idées sont impatientes et fugaces. Elles passent, mêlées à un tas d’autres choses, souvenirs, liste des courses, projections… Et si je ne n’y suis pas attentive, si je ne les note pas tout de suite, elles disparaissent.
Ces courts moments fonctionnent pour moi comme les réactions des lecteurs, comme les messages que vous laissez sur ce blog.
Emilie ne m’en voudra pas, j’espère, de reprendre ici ce que j’ai dit dans ma réponse à son commentaire.
C’est rare aussi pour un auteur de pouvoir dialoguer avec ses lecteurs ainsi, avec cette fluidité.
C’est un vrai cadeau.
Écrire est un travail très solitaire. Et si looooong…
On passe tellement de temps avec les personnages, l’univers, on travaille, on travaille, sans savoir s’ils vont trouver leurs lecteurs. Si la rencontre se fera. On ne sait pas qui achète le livre, ce que le lecteur a aimé ou pas, s’il a vibré, pleuré, rit…
Le blog permet un retour direct, sans intermédiaire et facile.
C’est du combustible de la meilleure qualité pour la machine à imaginer et à écrire !
Chaque message sur ce blog me rappelle pourquoi je passe tant de temps enfermée dans la cabane à pianoter sur un ordi, pourquoi je me lève la nuit ou sort de la douche en courant pour noter une idée, pourquoi j’ai parfois l’air d’être un peu… ailleurs.
Merci !
Le Vrai Lecteur écrit le livre en le lisant. »
« Le Vrai Lecteur est à la fois l’auteur, les personnages et l’histoire.
Le Vrai Lecteur est le livre.
La Guilde se trompe.
Le Vrai Lecteur n’est pas celui qui comprend
ce que l’auteur a voulu dire.
Le Vrai Lecteur est celui qui, en lisant, réinvente le livre.
Et s’il lit autre chose que ce qu’a écrit l’auteur,
alors celui-ci a gagné son pari, il a fait son travail.
Le Vrai Lecteur court tous les risques.
Celui de savoir ce que les personnages ne savent pas.
Celui de ne pas savoir ce que savent les personnages.
Celui de comprendre autre chose que ce que voulait l’auteur.
Le Vrai Lecteur s’en fout, il voyage…
Carnets de Sierra, extraits,
in Archives apocryphes de la Guilde des Nomades de l’Écriture.
20 commentaires
Chère Pauline,
Voilà quelques jours déjà que j’ai eu le bonheur de découvrir ce blog, toutefois je voulais attendre d’avoir fini ma première lecture (il y en aura certainement d’autres !) du Tome 1 des Eveilleurs
pour y laisser un commentaire.
C’est alors que je flânais au rayon livres du supermarché (petit plaisir avant d’entamer la corvée des courses), un peu avant Noël, que la couverture du livre a attiré mon attention… Après
lecture du résumé mais surtout, après lecture de l’extrait du carnet de Sierra, celui-là même que tu as posté ci-dessus, j’ai eu une irrésistible envie d’en savoir plus… de découvrir le monde de
Salicande, les jumeaux et tout ce qui les entourent.
Par bonheur, le livre faisait partie de mes cadeaux de Noël… 🙂 Cela fait un peu plus d’un mois qu’il m’accompagne : je suis une lectrice assez lente, du fait que j’aime être bien relaxée pour
lire, en général, le soir, dans mon lit, avant de m’endormir… Parfois cela permet que le monde, les personnages du roman que je lis partagent mes rêves…
Jad et Claris m’ont eux, accompagnée en Pologne la semaine dernière, dans le train, dans l’avion… J’aime aussi beaucoup lire dans les transports en commun, pour m’évader… Le temps passe
tellement plus vite.
J’ai pris grand plaisir à me plonger dans l’univers de Salicande et à découvrir quelque peu les alentours, à faire la connaissance des jumeaux et de tous ceux qui les entourent (notamment les
Borges, que j’aime beaucoup), à apprendre, petit à petit, ce qui s’est passé durant les Temps d’Avant (en espérant de tout coeur que nous serons assez sages pour qu’ils ne deviennent pas notre
futur)… J’aime aussi voir les premières esquisses du sentiment amoureux chez certains personnages, à l’aube de l’adolescence… La communion avec mère nature et tout ce qui la compose…
La liste de ce que j’ai apprécié, ce qui m’a charmé, dans les Eveilleurs, serait bien longue. 🙂 J’attendrai donc, à la fois avec impatience et patience (car je sais que le travail d’écrivain n’est
pas mince), la suite de l’histoire. Merci, Pauline, de m’avoir ouvert ce monde !
Bonjour et désolée d’avoir tardé à répondre.
S’il y a bien quelque chose qui me réjouit c’est quand un lecteur me dit qu’il va relire Les Eveileurs ! Je fais ça tout le temps, relire les livres que j’aime. J’ai pris cette habitude enfant
quand ni mon argent de poche ni la bibliothèque municipale ne venait à bout de ma fringale de lire.
Borges (Jorge Luis, pas Bahir) disait qu’après avoir lu des centaines de livres, il relisait sans cesse les mêmes 3 ou 5 œuvres…
Et que tu prennes le temps, que tu iises en voyage, paresseusement… quel bonheur !
Et merci encore pour ta compréhension qui mâtine l’impatience de patience…
Des lecteurs comme toi, quelle chance !
à bientôt j’espère
P.A.
Quel joli passage du carnet de Sierra, j’espère que l’on en saura un peu plus sur elle…Et sur ce qui lui est arrivée même si au fond de moi je suis sûre qu’elle n’a pas totallement disparu…
Au passage, Claris va t’elle continuer à lire dans ce second tome? (un indice de ses lectures? ^^)
biz
Noémie
Bonjour Noémie,
On en saura un tout petite peu plus sur Sierra mais c’est dans le volume 3 que les choses s’éclairciront davantage.
Alors, comme ça tu crois qu’elle n’a pas disparu… …
Tu devrais participer à ma proposition de texte libre dans l’univers des Eveilleurs et écrire là-dessus !
Dans le volume 2, disons que Claris va passer pas mal de temps dans un lieu où… il n’y a pas de livres ! Mais c’est reculer pour mieux sauter car dans le volume 3, par contre, elle sera entourée de
livres !
Mais les citations ne seront pas absentes du volume 2, un peu différemment…
toujours contente de te lire !
biz
P.
Bonjour Pauline !
Oui, c’est le concept de l’idée furtive…un petit flash, et après si n’y prend pas garde, elle se sauve.. ! C’est peut-être tout lié en fait… à partir du moment ou l’esprit vagabonde, et se fixe sur
tout, et rien… il peut arriver l’idée inattendue, la saudade ( et merci pour l’explication, j’ai beaucoup aimé, et ça met un mot sur une sensation qui m’est familière…)…
et je pense que tout lecteur de du blog saura te dire que s’il attend avec impatience la suite, c’est que la rencontre a eu lieu, et que tu ne travailles pas pour rien…!
Pour les extraits des Carnets de Sierra, je suis toujours fan, ça me fait voyager!
Delphine
Salut Delphine !
Contente de te lire.
Oui, c’est bien ça ! Tout se passe quand l’esprit vagabonde… Et de toute façon, les idées ne sont-elles par toutes furtives? C’est pour ça qu’il faut une concentration de tous les instants
lorsqu’on veut les pécher et les fixer. Travail de l’écrivain…
Bienheureux les enfants qui, eux, ont l’esprit vagabond et ne produisent rien !
Tu es allée voir la définition de la saudade ! C’est fabuleux, hein?
Quand je suis arrivée en France, en 1988, je me suis vraiment demandé comment j’allais pouvoir vivre dans un pays où les gens ignoraient la saudade !
Merci pour tes encouragements, ils sont bienvenus en ce moment où j’ai la sensation de m’être attelée à un travail de sizyf fou…
biz !
P.
J’ai lu 3 fois le tome 1 des éveilleurs : c’est un de mes livres préférés. J’adore ! Et j’ai hate de lire le tome 2 !!! (Personnellement je ne suis pas du genre à me lever la nuit ou à sortir de ma
douche pour noter une idée…donc tu as du mérite 😉 …)Bon courage !!!
Bonjour Caroline,
C’est la première fois que tu écris ici non?
Comme je le disais à une autre lectrice, c’est fabuleux de savoir que vous lisez plusieurs fois Les Eveilleurs! Quant aux idées, si je ne les note pas, elles s’enfuient !
merci d’être passée
P.A.
WOW je ne pensais pas que vous etier rendu si loins penser vous faire le tome 2 des Éveilleurs plus lloonngg que le tome 1cae ses …desole mais ses tres dificile de dire comment jai aimece livre
car il ny a pas de mot pour le decrire il es trop mais vraiment trop magnifique jai fait un article sur vous sur mon blog et je me reredemande si jepeut metre un peut de ce que vous av ec ecrit
dans le livre.mon blog ses;http://karinalol.skyrock.com et tout le monde liser surtout larticle ALERTE ses celui sur les eveilleurs et desole Pauline mais il ya beaucoup de fautes sur mon blog car
jesseie d’ecrire vite et tout ce qui me passe par la tete et regarder bien les 2 pages.byebye
signe:…………………………..Karina
Bonjour Karina,
Non, en principe, le second volume des Eveilleurs ne sera pas plus long que le premier. Un peu plus court sûrement.
Merci our ton article, je ne l’ai pas encore lu mais je vais le faire.
Tu peux citer les Eveilleurs, à condition bien sûr de mettre le nom du livre, de l’auteur et de l’éditeur.
Prends le temps décrire plus doucement, ça vaut le coup si ça élimine les fautes !
à bientôt
P.A.
Bonjour Pauline,
Je rentre a peine de vacances et mourais d’impatience de voir ce que vous aviez publié pendant cette semaine.
« Le Vrai Lecteur s’en fiche, il voyage. » comme j’aime cette phrase ! Ces voyages sont toute ma vie. Oui, c’est vrai, c’est ridicule d’entendre une ado dire « toute ma vie » mais je ne voit pas
comment décrire ça
autrement, je n’imagine pas ma vie sans l’évasion, le bonheur, la sérénité que m’apporte la lecture. Quand j’entends les élèves dirent « j’aime pas lire » je suis sidérée. Et triste pour eux: un
monde sans lecture doit être tellement terne. Quoique pour eux, les livres, c’est ceux que le collège nous donne à lire et analyser alors on peut comprendre. Pour moi un livre ça se lis, ça se
ressent, ça ne s’analyse pas.
Je voulais vous demandez : qu’est-ce que les hexagrammes de Blaise ? A moins que ça ne dévoile trop du deuxième tome.
Olivia
Bonjour Olivia,
Contente d’avoir de tes nouvelles !
Moi aussi, j’aurais beaucoup de mal à imaginer un monde sans livres. Je n’ai pas pu d’ailleurs! A Salicande, il n’y a ni cinéma, ni téléviision, mais il reste les livres…
Je crois qu’il suffit d’un livre, d’un seul, pour être inoculé par le virus de la lecture. Si seulement le collège pouvait faire ça! Est-ce que vous ne lisez jamais quelque chose qui vous
plaise?
Blaise pratique un très vieux jeu de divination chinois: le I Ching ou Yi King. Il se joue avec des pièces de monnaie ou des baguettes, comme je le décris. Et les 64 hexagrammes (chacun composé de
2 trigrammes) proposent des oracles.
Dans le volume 1 des Eveilleurs, Blaise tire toujours le même trigramme: le tonnerre, l’éveilleur. Cela l’intrigue !
J’espère que j’ai un peu assouvi ta curiosité…
à bientôt !
P.A.
J’adore ce passage sur les lecteurs, c’est justement celui que je voulais utiliser pour ma présentation sur les exposés!!!
Par rapport à vos courtes idées, sans que rien ne vous prévienne, ça m’arrive aussi sauf que c’est vraiment n’importe quand. A défaut du feu, de la mer, …
Et je suis contente que ça vous plaise que nous discutions avec vous =)
Bonjour Léna,
Tu m’enverras ce que tu fais sur les Eveilleurs dans ton exposé?
Moi aussi c’est n’importe quand, en voiture, au supermarché, en cuisinant… C’est seulement quele feu et la mer, par exemple, facilitent cet état de rêverie dont Bachelard parle si bien (voir par
exemple « La poétique du feu »)… Heureusement que les conditions idéales n’ont pas besoin d’être réunies, sinon je n’écrirais jamais !
A bientôt de te lire
P.A.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me répondre. 🙂 Ah, la belle époque de l’école primaire, quand on nous emmenait une fois par semaine à la bibliothèque municipale… A l’origine, je ne
lisais pratiquement que des livres mettant en scène des animaux, notamment des chiens… Puis un jour, je devais avoir environ 10 ans, je suis tombée sur mon premier univers heroic-fantasy via un
livre particulier, un « livre dont vous êtes le héros ». Il s’agissait du premier tome de la série des « Loup Solitaire ». S’en est suivi une véritable passion pour ce livre et les suivants, et pour
les univers fantastiques…
Je suis très gourmande d’univers divers et variés, que ce soit sous la forme de livres, de séries télés, de films, de jeux vidéos… Comme tu l’écris dans les Eveilleurs, tout ceci se concentre et
s’entremêle dans la « marmite » de mon esprit…
Depuis 2002, je travaille avec mon compagnon sur un scénario pour un projet de jeu vidéo avec son propre univers, ses propres créatures… Dernièrement, j’essaie de me mettre à l’écriture d’une
sorte de petit roman qui correspondrait à un des chemins possibles du jeu, une des voies s’ouvrant au personnage principal… Je ne sais pas si cela finira par aboutir un jour, mais j’y prend
plaisir…
J’aime comment tu décris l’apparition fugace des idées… J’ai pris l’habitude de les noter rapidement sur un cahier, quand elles me viennent, car souvent mon esprit est trop préoccupé par le
travail et mes obligations et mon imagination va et vient rapidement… L’inspiration me vient parfois des rêves et c’est toujours quelque chose d’un peu étrange : peut-on considérer que l’idée
vient vraiment de nous dans ce cas ? Bien sûr, le rêve était le notre, il vient de notre esprit, mais nous ne l’avons pas « voulu ». C’est très différent d’une idée que l’on a éveillé, du moins à mes
yeux… Je ne sais pas trop comment expliquer cela, je ne sais pas si c’est très clair…
Je trouve ton idée de concours d’écriture dans l’univers des Eveilleurs très sympa ! Je prendrai grand plaisir à lire les oeuvres des uns et des autres. 🙂
A bientôt et encore merci…
Lex
Bonjour Lex,
Oui, moi aussi j’ai d’excellents souvenirs de l’école primaire et secondaire aussi. J’ai fait la connaissance d’auteurs que je n’ai plus quittés (Prévert, Queneau, Giono, Yourcenar et tant
d’autres), j’y ai découvert la poésie qui a été une passion pendant des années, j’y ai appris des fragemnts de pièces de théâtre dont je me souviens toujours… Je ne sais pas si c’est toujours ainsi
pour les ados d’aujourd’hui. Je n’ai pas l’impression que ce que l’on donne à lire à mon fils le transporte. Et j’entends beaucoup d’élèves dirent qu’ils sn « dégoûtés » de lire ! Comment cela
peut-il être possible? Alors qu »il suffit d »un livre, d’un seul… Comme pour toi le premier time des « Loup Solitaire »…
Un scénario depuis 2002 ? Alors, il doit commencer à être mûr !
Ne renconce pas au roman. Aboutir, c’est une chose, mais c’est dans le parcours qu’est le plaisir. Comme le dit Sierra avec la lecture ou Maya avec le voyage…
Moi aussi je note mes idées pour ne pas le soublier. Et je comrpends très bien qu’il t’en vienne en rêve. Cela m’arrive souvent. Ce sont bien les tiennes puisque ce sont tes rêves. Dans mon cas,
c’est juste que je continue à écrire, à travailler, même quand je dors… Ce travail inconscient est, à mon sens, fondamental, aussi imprtant que le travail conscient. Et pas sûr que tu les aies
moins ‘voulues » que celles que tu as éveillée, non?
à bientôt !
P.A.
je suis très contente d’avoir découvert se blog!!et je suis tout a fait d’accord avec vous les idées passe et se sauve tout de suite après si on y prête pas attention!!
je prend beaucoup de plaisir a lire tout vos article!!(…et aussi vos livre!^^)
biz
natacha
Bonjour Natacha,
J’ai fait un exercice avec une classe l’autre jour, en réponse à une élève qui me disait ne pas avoir d’idées. Je leur ai demandé de prendre un papier et un stylo, de rester en silence et
attentifs aux idées qui passent. Puis d’attraper la première ou celle qui leur plaisait le plus et de la noter. Ensuite, ils me la lisaient et on voyait ensemble comment à partir d’une
toute petite idée, simple, anodine, on pouvait inventer toute une histoire.
Merci pour ton mail et merci de me dire que tu prends plaisir à me lire parce que ça c’est important: le plaisir de la lecture !
à bientôt j’espère !
biz
P.A.
Ce roman a été ma surprise littéraire de l’année 2009. Contrairement à d’autres romans du même genre, les deux personnages principaux ne sont pas considérés comme des héros aux pouvoirs surhumains.
Ils ont certes des dons mais apprennent seulement à les contrôler. Certains pourraient déplorer le manque d’action ou de batailles comme on en trouve beaucoup chez d’autres auteurs, mais moi non,
car ce qu’il y a de magique avec Les Eveilleurs, c’est que l’on s’évade dans un univers qui reste intéressant à tout moment, qui ne dévoile pas tous ses mystères d’un seul coup et dont les
personnages sont très bien mis en valeur, de façon à ce que le lecteur s’attache à chacun d’eux, et également très fouillés, ce qui les rend intrigants et aussi très intéressants. De plus, ce
manque d’action – c’est toujours mieux qu’une bataille toutes les 20 pages comme dans d’autres livres -, rend la fin on ne peut plus spectaculaire. Une fin qui est d’ailleurs apocalyptique, du fait
que beaucoup de personnages connaissent un sort incertain. Je suis donc très impatient de savoir ce qui va leur arriver. A quand la suite ???
En plus de cet avis que j’ai posté sur le site de lecture academy je voudrais tout simplement vous dire que l’univers que vous avez créé est envoûtant et digne des plus grands , votre écriture est
magique et eceptionnelle.Bref votre oeuvre est tout simplement originale, grandiose et magistrale.
Vous êtes , selon moi et beaucoup d’autres certainement, une auteure talentueuse et pleine d’avenir. Je vous souhaite bon courage pour la suite et vous dit chapeau bas et surtout merci.
Bonjour Cyril !
Bienvenu sur le blog et merci pour ton message.
Est-ce que je t’avais répondu sur le Forum de Lecture Academy? Il me semble que ton nom m’est familier.
Si c’est le cas, j’ai dû te dire que ce que tu dis de « l’action » et des « batailles » me touche particulièrement car cela a représenté un des sujets de discussion avec l’éditeur qui, à un moment, a
craint que le lecteur se désintéresse du livre par manque « d’action ». Quand moi je faisais le pari que le lecteur saurait voir d’autres choses dans le livre. Tu le confirmes ainsi que tous ceux
qui ont la gentillesse de m’écrire ici et m’encouragent de leur soutien.
D’autre part, ton mail tombe à pic dans un moment où, une fois encore, je vais devoir défendre cette « différence » des personnages et de l’univers des Eveilleurs puisque dans le deuxième volume,
l’action est également un peu… disons… divergente?
Dans le second volume, tu sauras très exactement ce qu’il est advenu de chacun des personnages. Ou plutôt de « presque » tous les personnages. En tout cas, tu en sauras autant qu’eux —les
personnages! Ce n’est pas pour mettre du suspens à tout prix, tu as sûrement compris que mon écriture ne fonctionne pas comme ça, c’est simplement le temps de l’histoire. C’est une longue
histoire. Une longue histoire que j’espère pouvoir écrire jusqu’au bout de cette façon qui est la mienne et que tu comprends si bien.
Merci d’avoir eu la générosité de me le dire, Cyril. J’espère avoir bientpot à nouveau le plaisir de te lire.
P.A.
P.S. J’ai actuellement écrit approximativement les trois-quarts du volume 2 des Eveilleurs. J’ai bon espoir qu’il sorte en hiver 2010. J’en avertirai, bien sûr, les lecteurs du blog et des
chapitres seront mis en ligne dès l’été.