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Les Abdiquants dansent la Macarena !

Bonjour !
Je reviens de quatre jours à Bordeaux, où je suis allée sur l’invitation de l’Escale du livre.
J’y ai signé des livres et rencontré des classes.
C’est de ça dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui: des lecteurs.
Imaginez…
On passe des heures, des mois, des années à concevoir des personnages, peaufiner un univers, échafauder une intrigue, écrire des milliers de mots, les effacer pour en écrire d’autres, en perdre le sommeil, en rêver la nuit, avoir des doutes, reprendre confiance, s’envoler, patauger…
Le livre paraît et, grâce à la magie des Temps d’Avant, on peut établir un contact avec les lecteurs, un contact virtuel mais tellement précieux.
Et puis, un jour, au détour d’un salon, une toute jeune fille, habillée en vert avec une robe des Temps d’Après affirme : « Je suis Chandra » et tout devient clair, s’emboîte, se justifie. Soudain, tout devient PALPABLE.
A Bordeaux, j’ai entendu mon texte récité, chuchoté, exclamé, chanté. J’ai entendu, joué au violoncelle par une autre très jeune fille, « la chanson de Sierra » qu’une prof de musique généreuse et inspirée a composée. A Bordeaux, j’ai vu de mes yeux vu les Abdiquants danser la Macarena ! Si, c’est vrai, juré, craché !
A Bordeaux,  j’ai vu des dizaines d’yeux, garçons et filles, briller d’intelligence, de curiosité, d’humour, d’intérêt.
Alors j’ai vraiment envie de les, et de vous remercier, vous lecteurs qui à partir de mon voyage m’offrez les vôtres. Et de dire comme Sierra:
« Lorsque le Nomade de l´Écriture a fini d’écrire le livre,
son voyage est terminé.
Commence alors le voyage du Lecteur.
Le Nomade met fin à son périple pour que le Lecteur commence le sien.
C’est un don que les Lecteurs lui rendent au centuple, puisqu’en retour chaque Lecteur lui offre son voyage personnel. »
« Le Lecteur avale le livre, l’intériorise, le transforme, le digère, le fait sien.
Le Vrai Lecteur est un cannibale! »
A bientôt !

🪶Abonnez-vous à ma newsletter mensuelle Écrire comme on respire. On y parle des Éveilleurs, du processus d’écriture, des lecteurs…
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14 commentaires

Matthieu 13 avril, 2010 - 12:12 pm

Bounjour,

J’ai lu votre livre avant les vacances de février, et … J’AI ADORE.
Il n’est pas comme les autres livres que je lis d’habitude.
En effet, l’action est peut être un peu plus lente mais l’histoire est beaucoup plus intéressante et les personnages sont plus attachants(mes préférés sont le Mandarin, Bahir et Maya).
Je vous félicite pour ce magnifique travaille et j’espère que le deuxième tome sortira bientôt…

Bonne chance pour la suite.

Pauline Alphen 14 avril, 2010 - 9:50 am

Bonjour Matthieu !

Bienvenu !

Super contente de te lire, les garçons se font rares sur le blog…

Ce que tu dis des Eveilleurs est formidable pour moi parce que c’est exactement le pari que j’avais pris: que les lecteurs pouvaient lire autrement, que l’action pouvait être autre et le voyage
se faire néanmoins. Quand je te lis, je me dis que j’ai eu raison!

Merci d’avoir pris le temps de m’écrire, cela donne du cœur à l’ouvrage.

Le tome est prévu pour l’automne-hiver 2010. J’ai écrit à peu près 2/3 du livre, je pourrais peut-être vous livrer quelques passages bientôt. C’est un très long travail et cette histoire est
complexe, il faut du temps… Il faut que les lecteurs soient un peu patients et surtout… qu’ils n’abandonnent pas les personnages qui n’ont qu’une envie: les rejoindre !

à bientôt j’espère, Matthieu

P.A.

Lena 13 avril, 2010 - 12:27 pm

Chère Pauline,
je suis ravie de pouvoir à nouveau vous lire, ça me redonne confiance, ça m’aide. Et pour tout cela, j’aimerais vous remercier, vous.
Vous êtes toujours en train remercier les lécteurs. Mais c’est grâce à vous qu’on a pu lire un roman aussi formidable.
Alors Merci du fond du coeur.
Lena

Pauline Alphen 14 avril, 2010 - 9:53 am

Oh, Léna, quel beau message !

Et qui tombe à pic parce que je suis dans une phase un peu difficile de l’écriture où beaucoup a déjà été fait mais où il reste encore beaucoup à faire ! Alors, parfois, on a des moments de
lassitude. C’est pour ça que je remercie les lecteurs, tu comprends? Parce qu’un message comme le tien ou celui de Matthieu auquel je viens de répondre, avant de commencer la journée, c’est du
combustible pour se mettre au travail !

Est-ce que tu écris, Léna? Est-ce en ça que de lire ce blog t’aide?

Merci pour ta fidélité et à très bientôt j’espère

P.A.

Lena 14 avril, 2010 - 10:47 pm

Chère Pauline,
Oui j’écris. En vous lisant, quand vous dites toutes ces choses sur les lecteurs, sur l’écriture,… Tous ce que vous écrivez est beau, vous le tourner d’une certaine manière que ça donne envie
d’écrire comme vous.
A des moments, je me sens nul, je trouve que mon texte ne vaut rien et ça me démoralise, mais grâce à votre blog, dés que je vous lis ça me redonne confiance. Et en plus, je me suis attachée aux
personnages, je penses que ce ne serrait pas très gentil pour eux de les abandonner au milieu du chemin donc je continue, pour eux, pour moi et pour vous.
Comme ça, si un jour j’arrive à le terminer, puis à le publier, ce serra grâce à vous et à ceux qui me soutiennent.
A bientôt
Lena
PS: pour mon exposé, je vais essayer de mettre les parties importantes ici, peut-être si j’ai le temps, ce week-end.

Pauline Alphen 18 avril, 2010 - 11:46 pm

Bonjour Lena,

Ouf, je suis soulagée que tu n’abandonnes pas tes personnages !

On a tous des doutes en écrivant. Quand c’est le cas, je suis mon instinct, il me dit si j’ai fait de mon mieux ou pas encore et s’il me faut travailler davantage. Parce qu’il s’agit de ça, n’est
ce pas? Si tu écris, c’est parce qu’il y a un désir, une envie, une nécessité d’écrire. Il faut apprendre à travailler, tout n’est pas bon tout de suite. Mais arrive un moment où l’on sait que ça
va, qu’on a réussi à dire ce que l’on voulait dire, qu’on a trouvé une manière.

Donne ton texte à lire, teste-le auprès de lecteurs potentiels, écoute ce qu’ils te disent et vois si cela résonne en toi. Demande-leur de te dire ce qu’ils ont aimé autant que ce qu’ils n’ont
pas aimé. Et si tu cales, laisse passer un peu de temps, laisse le texte respirer, fais autre chose puis reprends ton travail. Parfois, quelques jours suffisent pour que l’on voie les choses sous
un autre œil.

Publier est une autre étape, Lena. J’ai écrit des dizaines de textes avant d’être publiée. Cela viendra en son temps.

Et oui, moi aussi les auteurs que j’aime me donne envie d’écrire, de continuer. Ils me consolent toujours!

Je crois que tu peux m’envoyer un mail à partir du blog, si tu veux, pour ton exposé.

Courage et ne renonce pas!

A bientôt j’espère

P.A.

 

Matthieu 15 avril, 2010 - 11:03 am

Chère Pauline,
Je suis entrain de relire votre livre (pour la cinquième fois).
C’est de l’art.
Continuez à écrire la suite (mais ne vous épuisez pas, on veut une belle et grande série d’éveilleurs.) J’espère que l’on aura plus de précisions sur la catastrophe des Temps d’avant.

A l’attention de Léna: bonne chance pour ton récit et ne te décourage pas, tu arrivera à le finir.

Pauline Alphen 18 avril, 2010 - 11:55 pm

Bonjour Matthieu,

Cela me touche beaucoup que tu relises « Les Eveilleurs ». Cinq fois !

Je pratique moi même beaucoup ce sport: relire les livres que j’aime, j’y découvre toujours de nouvelles choses qui m’avaient échappées. Le fais-tu souvent?

Dis-moi, comment es-tu tombé sur mon livre?

Oui, vous entendrez reparler des Temps d’Avant dans le deuxième volume, même si ce n’est pas encore le moment pour moi de raconter en détails cette sombre époque. Vous accompagnerez surtout les
nouvelles aventures et mésaventures de Claris et Jad dans des lieux… disons, étranges… Sans oublier Ugh, Blaise, Maya, le Gris, Athéna… Et vous apprendrez ce qui s’est passé dans la salle
d’études…

Et maintenant, je n’en dis pas plus et m’en vais travailler !

A bientôt !

P.A.

Matthieu 23 avril, 2010 - 7:50 pm

Chère Pauline,
Pour répondre à vos questions, je relie beaucoup les livres mais que ceux que j’aime.

J’ai découvert votre livre dans une librairie.
Sa couverture m’avait attiré, j’avais lu le résumé et hop, je l’ai acheté.

Pauline Alphen 24 avril, 2010 - 12:53 am

Bonjour Matthieu,

Tu sais, Borges, le vrai, l’écrivain argentin qui était un érudit et qui —comme le personnage— est devenu aveugle, disait que finalement de toute son immense bibliothèque, il ne relisait (ou
donnait à lire) que 5 ou 10 livres, je ne sais plus exactement. Comme si avec le temps, n’était resté pour lui que l’essentiel…

Bonne nuit !

P.A.

Nina 11 mai, 2010 - 6:27 pm

Je vois que vous aimez le contact avec vos lecteurs, ça fait vraiment plaisir à voir! ^^

Karina 18 juin, 2010 - 7:19 pm

Bonjour Pauline desole si je fait des fautes je suis a lecole (lecole en anglais0jai finis tout mes traveux donc je suis a lordi et la ben ses un clavioer en anglais donc je fait plein de faute :/
oui bon ben ses domage quer je sois pas en france je tAaurais imediatement demander dfe4 signer mon livre domage mais bon avertis moi quand tu iras a quebec je suius sur que je trouverais du
temps.a plus tard Karina

Perrine 27 juillet, 2010 - 3:07 pm

Bonjour Pauline !
J’aime beaucoup le carnet de Sierra car ils evoque des chose poétiques et tellement vrai que parfois, cela me donne la chair de poule !
Ce que je prefere comme passage (et je le connais par coeur) c’est celui là :
L’une des illusions du nomade de l’ecriture est de penser qu’il connais tout de son oeuvre. Ce qu’il ecrit, pourquoi il l’ecrit.
Il ne sait rien.
Le lecteur sait.
Les personnages savent.

J’aime beaucoup se que vous faites, et je reve, qu’un jour, je devienne une ecrivain.
En attendant, j’essai de me construire une façon d’ecrire. Ce qui est plutot dur. Si vous avez des conseils, j’ai besoin de base, j’ai du mal a commencer…

Ce que vous faite et genial !

Pauline Alphen 28 juillet, 2010 - 12:35 am

Oui, les écrits de Sierra… Tu sais comment je les ai écrits? Je m’étais couchée plutôt en colère parce que l’on me disait que les lecteurs ne comprendraient pas un certain nombre de choses des
Eveilleurs 1. Et moi, j’avais l’impression que l’on sous-estimait les lecteurs. Alors, à 3h du matin, plim!, je me suis réveillée, j’ai attrapé le carnet qui dort au bord de mon lit et j’ai écrit
les extraits des Carnets de Sierra, tout d’une traite. Après, j’ai pu me rendormir…

Ce que je dis à travers Sierra est vraiment ce que je sens, ce que je sais, de mon processus de travail.

Ravie que cela te donne la chair de poule !

C’est ça, Perrine: se construire une façon d’écrire. C’est ce que font les écrivains. Cela prend du temps et beaucoup de travail. Tu vas découvrir tes forces et tes faiblesses, ton rythme, tes
besoins, ce qui te nourrit, ce qui t’aide… Je crois qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de commencer. Le désir d’écrire est une bonne base, la meilleure. Un poème, un texte court ou
long, ce que tu auras envie d’écrire. Commence par une phrase ou une image, une question ou un dialogue. Ce qui vient. Et ensuite, il faut travailler…

Je ne t’ai sûrement pas beaucoup aidée. C’est difficile de donner des conseils par écrit sur un processus qui est, finalement, si personnel. C’est pour ça que j’ai envie, un jour, de faire un
atelier d’écriture…

En attendant, pose toutes les questions que tu veux, j’essaierai d’y répondre au mieux.

A bientôt et courage !

P.A.

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